tag:blogger.com,1999:blog-81511302709596161892024-03-13T10:30:33.671+01:00L'appel de la forêtExpressions païennesSybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.comBlogger61125tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-86383568212744935962014-08-26T20:57:00.000+02:002014-08-26T20:57:18.824+02:00Bas les masques et haut les coeursSuper-vilains comme super-héros ont quelque chose de commun avec nous : ils avancent généralement masqués. L'identité secrète est leur lot quotidien. La seule différence tient au rôle du masque : chez eux, le revêtir permet de dévoiler un potentiel caché au public, chez nous il permet de se donner un rôle et de cacher notre véritable nature.<div>
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Et si le super-héros est mis face à ses responsabilités (parce que "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités") et un super-vilain est un super connard/blessé/psychopathe doté de capacités extraordinaires (non, pas forcément de super pouvoirs), nous sommes mis face à des responsabilités plus terre à terre et franchement moins épiques. On nous enseigne que l'échec n'est pas une option et que notre épanouissement, notre gentillesse et notre imagination sont à enfermer à double tour dans un coffre-fort gardé par un singe fou à tête de dragon. On pense alors être plus épanoui si on dispose des qualités acclamées par la société : on est alors "la personne heureuse". Enfin, ça, c'est la théorie. Dans les faits, les choses ne sont pas si simples et un individu présentant tout du "modèle de réussite" peut sentir en lui un manque profond, un bonheur inatteignable. Cela devient alors à ses yeux parfaitement intolérable. On court tous après la perfection sans jamais accéder au bonheur.</div>
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Le bonheur est toujours là à la bonne heure. Il est dans l'instant, dans la joie d'avoir ce qu'on a, dans celle d'être ce qu'on est et demande l'acceptation d'un "défaut" : la vulnérabilité. Si on cherche à être parfait et aimé de tous, si on refuse d'être vulnérable, le bonheur devient un poisson que l'on tente d'attraper à mains nues. Il nous file entre les doigts. Inlassablement.</div>
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La recette du bonheur est donc simple, parce que les choses sont toujours simples mais ne sont jamais faciles. Si on sait tout cela, pourquoi est-ce si compliqué d'enlever son masque ? Parce qu'enlever le masque, c'est accepter d'ouvrir les yeux et de voir ce qu'on ne veut pas voir : l'étendue de notre mensonge. On ment tous, surtout à soi-même. Ouvrir les yeux fait mal, et peur : qui sait ce que nous pourrions trouver derrière le masque ?</div>
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Et en enlevant ce masque, on doit accepter de combattre le singe fou à tête de dragon, celui qui cache notre droit d'être de grands enfants (et être un grand enfant ne veut pas dire être immature). Cela aussi, c'est terrifiant. On pense que les gens vont profiter de nos faiblesses, se rendre compte que nous allons mal et ne plus nous aimer parce que nous serons les "faibles" du troupeau, ceux que les gnous abandonnent aux prédateurs. Pourtant, la plupart des gens ne s'en rendent pas compte.</div>
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Si on accepte d'affronter cette peur, de se dire "Ok, j'ai un masque" et qu'on entame le geste de le retirer, une question demeure, un grand vide se crée : l'absence d'identité. Si nous ne sommes pas le masque, si l'image que les autres nous donne de nous n'est pas fondée, que reste-t-il ? La nécessité de se pardonner d'avoir menti, l'envie de s'accorder de l'amour malgré tout et de se rappeler la chance que nous avons de vivre. Le reste n'est que temps et indulgence, avancées à tâtons, errances et incertitude. Notre coeur et la vie nous révélerons bien petit à petit ce qui nous fait vibrer avec le plus de sincérité.</div>
Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-20280794962056324252014-05-05T00:32:00.001+02:002014-05-05T00:32:03.024+02:00"Lâcher prise de la saisie est le chemin vers la liberté"<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="//www.youtube.com/embed/r6vtzKf8k5o" width="480"></iframe>Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-40044602022389673992014-05-05T00:01:00.000+02:002014-05-05T00:01:47.870+02:00Les pas sur le chemin<div style="text-align: justify;">
Plus le temps avance et plus la méditation en marchant me semble une route à emprunter. Si on considère qu'il s'agit d'une forme "grossière" de méditation, c'est ce qui m'appelle le plus ces temps-ci. Marcher en prenant conscience de chaque pas, de chaque spécificité de l'instant. Chaque pas devient un art, l'occasion de vivre le présent en le ressentant pleinement. Se recentrer, prendre conscience que chaque pas compte plus que le fait d'avoir atteint la fin du parcours. C'est à l'image de la vie, chaque pas donne tout son sens à l'exercice. Nous sommes sur Terre pour vivre une expérience, pour apprendre et évoluer.</div>
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Comme je le disais, je ressens le besoin de me reconnecter au Grand Tout, de me centrer. J'ouvre les yeux, sur l'importance que peuvent avoir ma spiritualité et les élans de mon coeur. Le lien à la nature, à l'amour inconditionnel, la Lumière tout en ayant conscience de l'Ombre et de son rôle. Prendre conscience de la participation que j'ai aux épreuves que j'ai traversé et aux réactions que cela a entrainé, ne pas accuser les autres pour minimiser ma part. La peur et le mental sont forts, faciles. La confiance et le coeur sont d'une puissance infinie, simples mais aussi plus complexes. Ils demandent un effort, un effort de lâcher-prise et d'honnêteté. Ce n'est pas les choses les plus faciles qui mènent le plus loin mais c'est certainement les plus simples, celles qui sont vraies. Prouver n'est rien, se comparer n'est rien. L'essentiel est d'être vrai, tout ce qui brille n'est pas de l'or et les fleurs n'ont pas besoin d'être admirées pour être resplendissantes. Elles sont.</div>
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Le milieu ésotérique n'est pas exempte de ces réactions humaines. Il y a beaucoup de jugements, de respect donné à celui ou celle qui a le plus de connaissances, de pratique, et ce ne sont pas toujours ceux qui sont le plus dans le vrai. On oublie parfois la force et la pertinence des questions des débuts, ce regard frais rappelant les bases. En partageant, on apprend aussi et l'élève peut parfois être l'enseignant du maître. Chaque pas est un apprentissage et être en éveil le meilleur moyen d'en tirer l'essentiel.</div>
Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-71772360766926685302014-03-08T11:25:00.001+01:002014-03-08T11:54:28.244+01:00Retour à l'essentiel<div style="text-align: justify;">
Je suis de retour. Vraiment de retour. J'ai hésité à supprimer la note précédente mais ce serait mentir. Je pense faire plus tard un tri, sur tous les articles. Voir ce qui mérite de garder une place ici ou non.</div>
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J'ai douté plus que remis en question, j'ai été longtemps dans le noir et dans la peur. Je reprends conscience, retrouve mon âme et le besoin vicéral de la laisser s'exprimer. Ce blog ne sera pas qu'ésotérique, il parlera de sacré et de profane car le profane est sacré. Il parlera de tout ce qui fait écho à mon coeur, et qui, je crois, mérite d'être partagé. Je cherche à partager, pas un nombre de vues ou à ce qu'on me reconnaisse une place dans le milieu spirituel local. Multiplier les sujets mène à ça, tant pis. La forêt cache une grande diversité, pas du lisse compartimenté, fonctionne sur une logique interne et dispense amour et sagesse. Si je ne peux pas prétendre à ce dernier point, j'espère que ce blog sera l'occasion de partager, et me réjouis de continuer à en faire quelque chose d'organisé sans en avoir l'air.</div>
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Je suis maintenant au chômage depuis quelques temps. Je cherche, et vais bientôt trouver. Etant sans emploi, j'ai du temps mais pas le budget pour suivre des stages ou faire des rencontres éso. Tant pis. Je dois de toutes façons reprendre les bases, retrouver ce qui va de soi mais que j'ai mis de côté. La forêt, la nature, elle, apprend tout ce qu'il y a à apprendre et ne demande pas d'argent. Un vélo ou quelques tickets de bus, et elle est à portée de main.</div>
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C'est aussi l'occasion de faire certaines choses dans ma vie profane : passer le permis. Bientôt la conduite, j'essaie de ne pas me poser ces questions inutiles qui amènent au stress. Je pensais trop, je pensais mal, je pensais à côté, je veux penser bien, essentiel, l'esprit alerte et sans que le mental prenne une place qui n'est pas la sienne. Faire le tri, être positif et confiant, agir et lâcher prise. Parfois, c'est difficile, il y a l'impression de perdre du temps, de ne pas avancer, de ne pas être assez bien, mais peu importe : on ne juge pas un poisson à sa capacité à monter aux arbres. Tout évolue, chaque chose en son temps. C'est déjà en train d'évoluer, la roue tourne.</div>
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Alors quoi ? Retrouver l'essentiel, sentir l'appel de la forêt, m'ancrer et laisser mon esprit s'élever, ne plus me sentir seule quand je suis si bien entourée et m'émerveiller. Parce qu'il n'y a rien de tel que d'attendre la floraison des cerisiers ou des colonies des douces blanches longeant les chemins de sous-bois pour comprendre qu'en étant rares et amenant à la patience, certains bonheurs n'en ont que plus de force.</div>
Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-83086703601750671252013-03-02T19:51:00.001+01:002013-03-02T19:51:23.042+01:00Je n'ai plus la force et je sens peu à peu l'envie me quitter.<br />
Toute ma vie, j'ai attendu que tout soit gâché, me demandant quand le coup arriverait, quand mon existence deviendrait un simple poids. Ce ne sont pas les autres qui m'en ont fait arriver là: ils m'ont parfois montré la voie mais j'ai fait ce chemin seule.<br />
On m'avait dit que le chemin serait difficile. Le chemin est parcouru de ruines et mon âme avance sans espoir. Voilà où j'en suis. J'aurai mis toute ma force à apprendre et à m'anéantir. Maintenant que je ne suis plus rien, pourquoi continuer à apprendre?<br />
Les gens comme moi ne devraient pas naître. La vie est un cadeau mais pour certains c'est comme un poison. Trop différents pour s'adapter et trop faibles pour s'imposer. Dans ce cas, il ne reste que deux choses à faire: fuir ou cesser d'être. Je sais ce qu'il y a derrière, ce que j'ai vécu je le sais comme étant vrai alors je ne peux pas perdre "foi" en quelque chose qui est là, présent, plus réel encore que mes mains qui écrivent ce message. L'avenir, l'espoir en l'humain et plus modestement en ma personne, tout ça peut se perdre.<br />
J'ai l'impression qu'il fait nuit dans ma vie et qu'à défaut d'avoir une bougie mes yeux vont devoir s'habituer.Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-39428389087298011632012-10-18T13:20:00.001+02:002012-10-18T13:23:10.360+02:00Comment retrouver l'estime de soiPar le psychiatre et psychologue Christophe André.<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="http://www.youtube.com/embed/QUnFjSJAB_g?fs=1" width="459">Un vid</iframe>Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-4961217222697295362012-09-26T18:26:00.003+02:002012-09-26T18:28:30.434+02:00AquaJ'ai longtemps eu un problème avec l'eau. Je ne savais pas comment interagir avec, aussi fascinée qu'effrayée. En toute logique et parce que les choses sont ainsi faites, je ne savais pas comment regarder mes émotions. J'avais peur, peur de ne plus être assez près de la surface ou du bord, peur de me noyer dans cette masse où l'air semble parti. Peur de lâcher le mental et de laisser les émotions me tourner la tête. C'est peut-être idiot mais la partie d'<i>Harry Potter et la coupe de feu</i> qui m'a le plus mise mal à l'aise était la partie sous l'eau, dans le lac glacial et profond. <i>Le Grand Bleu</i> m'a totalement fasciné mais l'image de l'eau y était pure, accueillante, un refuge. Si l'eau était dans l'entre deux, c'était déjà trop. J'avais peur, peur de descendre dans l'eau, dans mon eau intérieure, et de m'y retrouver coincée, peur des rencontres que je pouvais y faire. Oh, je ne ferais clairement pas la fière en croisant un barracuda ou une murène, la panique serait même grande mais elle n'est plus rien à côté de ce qu'elle a été. Je ne sais pas si cette confiance en l'eau restera, je l'espère. J'espère qu'on s'apprivoisera sans pour autant que l'une des deux ne devienne objet de l'autre. Petit à petit, j'abandonne le contrôle et aspire à la maitrise et à la confiance.<br />
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Le message de Mabon cette année, je le ressens ainsi. Le week-end avant l'automne, je suis allée dans des marais et j'ai eu envie d'y plonger. J'ai eu une grande difficulté à ne pas y aller, alors que l'eau était sombre, qu'on ne voyait strictement rien et qu'elle était grouillante de vie. C'était justement ce qui m'a donné envie d'y aller: elle était honnête, telle qu'elle aurait du être. J'ai senti un amour immense monter en moi, pour la Terre, les animaux et végétaux de ce marais, cette eau qui me faisait face. J'ai pleuré, des larmes chaudes et pleines d'amour. J'ai chanté aussi.<br />
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De la même façon que ce jour-là, j'ai envie de plonger dans ma mer intérieure. J'ai envie d'en connaitre les abysses et la cité aux nombreux tritons, j'ai envie de me rappeler que ce qui y traine fait parti de moi ou a été amené par moi n'est donc pas une menace si j'agis de la bonne manière. J'ai envie de sentir l'étreinte de l'élément, sentir mon corps frissonné en entrant dans cette eau ni trop propre ni trop sale, envie de sentir ma respiration se couper avant que ne s'ouvrent mes branchies. Le jeu en vaut la peine, je suis prête.Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-20518089776006649032012-09-26T13:14:00.001+02:002012-09-26T18:28:44.430+02:00Lacher-priseL'H est prise. Le H est tel une haie, c'est un peu un obstacle à dépasser mais après lequel on sort grandi puisqu'on devient I, qu'on retrouve la source, le point sur le i (le A est un point). Lâcher prise, c'est aussi ça, c'est même surtout ça, se dégager de nos entraves illusoires pour se jeter dans la pleine confiance. Après tout le destin fait tout au mieux parait-il.<br />
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C'est probablement, avec le fait de faire taire le mental mais les deux sont liés, la chose que j'ai le plus de mal à faire. Besoin irrépressible de tout maitriser, de tout réussir et de tout savoir. Surtout, ne pas faire un pas de travers, ou alors qu'ils soient choisis. Voilà ce que me dit mon mental. Peur idiote de passer à côté de la vie sans être capable d'apprécier la richesse de l'instant. Finalement, ceux qui tiennent le plus à avoir une vie réussie sont ceux qui en profitent le moins.<br />
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Ca fait longtemps que je ne suis pas venue ici. Peut-être parce que je commence à lâcher-prise, doucement, que ma tête me dit aussi de le faire. Ca fait peur, un peu. Peur de rater quelque chose en se disant "advienne que pourra et surtout que devra", peur de planter l'avenir en faisant les mauvais choix, de blesser, de se blesser, et aussi l'impression de ne pas vivre vraiment la vie rêvée. J'ai envie de voyages et envie de stabilité à la fois, de travailler tout en continuant à étudier mais Saturne me rappelle qu'il faut choisir dans la vie. Choisir, c'est aussi lâcher prise, c'est accepter de renoncer au moins pour un temps et aussi accepter les conséquences d'un mauvais choix. Ca peut être renoncer à une jupe, comme renoncer à une carrière, à un amour ou encore à un mode de vie. J'ai de plus en plus envie de passer à autre chose, de vivre autre chose. J'ai 23 ans maintenant et je ressens pleinement ce besoin de vivre ma propre vie. J'ai besoin de faire mes propres choix sans me poser la question de savoir si c'est stupide ou non, d'agir simplement comme je sens être le mieux pour moi. Finalement, devenir adulte, accepter de choisir et faire confiance.Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-78466245551882410422012-05-24T11:20:00.001+02:002012-05-24T11:20:38.906+02:00Du tri à la lenteur... identification d'un besoin<div style="text-align: justify;">
Je ne sais pas si j'en avais parlé mais j'avais ressenti en mars le besoin de faire un tri, de choisir une façon plus logique et surtout plus apaisante de gérer mon temps. Cette envie est arrivée lors d'un moment particulier : j'accordais beaucoup de temps à mon stage et mon ex-copain a décidé de mettre fin à notre relation, ce que j'aurai fini par faire s'il n'avait pas fait ce premier pas. Autant dire que j'étais fatiguée et que des soucis familiaux ne m'ont pas aidé à sortir la tête de tout cela.</div>
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En cette période où l'avenir tout tracé que je m'étais mise en tête s'est mis à "puer sévèrement du bocal", je ne me suis pas apitoyée sur mon sort. En temps normal, j'aurai pleuré longtemps, mais j'ai accepté la situation. Le destin est ainsi fait et la rupture m'a fait comprendre une chose essentielle: on ne doit pas se sacrifier dans un couple. Je dis ça tant pour lui que pour moi.</div>
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Quoiqu'il en soit, parmi ces sacrifices, il y avait celui du temps. J'étais très contente de passer le voir, ce n'est pas le souci. Non, ce qui m'embête, c'est d'avoir sacrifié des envies sous prétexte de manque de temps, de risque de manque, etc. Je me suis auto-enfermée alors que la cage était ouverte et qu'il aurait tout à fait compris que "Non, ce week-end, je ne viens pas, je vais à Paris voir un concert" ou encore "J'ai envie de faire un voyage, tu ne veux/peux pas venir, tant pis j'y vais sans toi". Je me suis comportée comme une souris suiveuse alors que j'étais un écureuil libre d'aller et venir. J'ai sacrifié mon indépendance. Oh, je l'ai bien vécu sur le moment mais j'ai eu des regrets, regrets de ne pas avoir fait, d'avoir mis de côté certains de mes besoins parce que celui d'être "à lui" dépassait tout. Aujourd'hui, je respire. C'est peut-être simplement pour ça que je vis la rupture si bien, parce que je m'autorise enfin à sortir le soir, ne pas prendre les transports tous les jours, faire des trucs ennuyeux aux yeux d'autre uniquement parce que j'ai envie de le faire et sans avoir à attendre après qui que ce soit. Et si quelqu'un trouve ça inintéressant, si on rit de mes envies ou me trouve barge, tant mieux pour moi, c'est que je me l'autorise. Pour cela, j'ai dépassé le regard de l'autre. Je m'autorise à vivre sans attendre l'approbation générale. En fille "bien élevée", c'est, je dois dire, un grand pas.</div>
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Bon, c'est bien tout ça. Un gros stress (pour plein de raisons dont je ne parlerai pas) est venu s'accumuler et l'impression d'être complètement dépassée. Il fallait courir dans tous les coins, il faut courir dans tous les coins. Il faux courir dans tous les coins! Je suis fatiguée, fatiguée par cette fin d'année éprouvante tant physiquement que moralement, fatiguée au point de ne plus dormir... ou de ne plus arriver à arrêter à le faire. Peu dormir pour arrêter mon trop plein d'activités, parce que j'ai un cerveau hyperactif, ce qui me donne l'air d'une droguée shootée à l'aspirine. Fatiguée aussi par la perspective de l'an prochain et des choix s'imposant à moi. J'ai dit, lors de la rupture, "maintenant, j'ai du temps" et je me rends compte à quel point je ressens le besoin de le remplir. Courir, toujours courir. C'est dans ces moment que je me rappelle que vivre et grandir en Île-de-France n'est pas sans conséquence, que l'on prend le pli. Parfois, j'aimerai faire le calme, une pause. C'est pour cela que je veux faire de la randonnée, pour me retrouver. Cet été, suivant mon budget, je partirai plus ou moins loin. J'ai envie de continuer à lire et dessiner, coudre et calligraphier, et de me mettre à la basse tout en continuant la langue des oiseaux (hors de question que j'arrête!). Tout cela, ce n'est pas un souci. Tout cela, je peux le cumuler. Non, ce qui m'embête, c'est de vouloir faire une licence prenante, une prépa, et travailler en même temps. Ca, c'est un peu dingue de ma part... surtout que mon corps me lance des signaux comme quoi, tout cela c'est trop, beaucoup trop pour lui. J'ai besoin de faire une pause, de me trouver des temps pour moi en dehors de deux ou trois semaines d'accalmie en été. J'ai besoin de faire moi aussi l'éloge de la lenteur.</div>Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-80386744235984375962012-05-23T13:39:00.000+02:002012-05-23T13:39:04.870+02:00Les chemins de Lumière en duo: "Eclosion"Le dessin date du bon moment mais je n'ai pas eu le temps de le poster ici avant... J'ai un retard énorme... Toutes mes excuses aux filles qui ont participé à l'atelier et une double ration à Valiel.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnvqkhyphenhyphen_IJJpP3hXj3cUKf_QsB7aEJTZfzhf6_XUm7bQQobOi-URSFsNsA9TWNxBMGSZ_EDjvvAo5dW4STyX8LQix0Y74XWJj9_swjgEng2v5fOxMGK6hQ6kJq9qmt_GJ_MjiGJ-MI5TEW/s1600/Snapshot_20120523.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnvqkhyphenhyphen_IJJpP3hXj3cUKf_QsB7aEJTZfzhf6_XUm7bQQobOi-URSFsNsA9TWNxBMGSZ_EDjvvAo5dW4STyX8LQix0Y74XWJj9_swjgEng2v5fOxMGK6hQ6kJq9qmt_GJ_MjiGJ-MI5TEW/s1600/Snapshot_20120523.JPG" /></a></div>
Voilà donc ma participation pour le thème de l'éclosion. Je l'ai fait au stylo roller noir. C'est un dessin simple, où j'ai voulu jouer avec les ombres.<br />
Pour moi, l'éclosion est chargée de dynamisme, c'est un élan de courage qui se fait en un seul mouvement... comme si tout en soit poussait... La tête du personnage est vide et il n'est pas formé. Il est encore "à faire" et l'éclosion, c'est aussi ça pour moi: l'accueil de l'extérieur, on est un peu "formé" mais on reste immature, encore un être en devenir... Tout part dans tous les sens et il y a besoin de libérer son corps (l'action par les mains) et son esprit (l'autre coquille). L'éloignement de la masse mi-noire mi-blanche et sans forme, je n'en comprends pas le sens... Peut-être un semblant de peur de l'ombre arrivant de plein fouet qui empêche de voir la Lumière qui se trouve derrière... Eclore, c'est aussi être fragile et accepter cette vulnérabilité.<br />
<br />Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-60742952590137048072012-04-10T11:09:00.001+02:002012-04-10T11:09:52.862+02:00Dis maman pourquoi on fait des bébés?<div style="text-align: justify;">
Oui, oui, c'est un article un peu provocateur qui arrive. Il exprime tant des faits sociaux avérés que mes positions sur le sujet. Néanmoins, même si je trouve que pousser les gens à avoir des enfants est une ineptie, je respecte tout à fait le fait qu'on en veuille. Cet article sert à partager autour de la construction sociale de la famille, pas à définir un modèle ou à imposer un choix et les commentaires seront bienvenus, tant pour critiquer que pour lancer le débat (comme à chaque post d'ailleurs).</div>
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Comme je l'avais dit ailleurs, je suis dans une filière socioculturelle. Dans cette filière, tout le monde ou presque s'accorde à dire qu'avoir des enfants, c'est le top du top, qu'on n'a réussi sa vie qu'en devenant parent et si on ose penser le contraire, on est regardé de travers. Ainsi, lorsqu'en cours il nous a été demandé de choisir entre plusieurs images "l'essentiel" (c'était le thème que nous avions choisi), la famille a été imposée à la quasi unanimité. Ce n'était pas tant à cause d'un attachement particulier aux parents, non, les paroles que j'entendais étaient : "Non, mais si j'ai pas d'enfants, j'ai raté ma vie", "Je rêve d'avoir ma propre famille","Non mais c'est évident, on veut tous avoir une famille quoi!", etc. Je me suis sentie assez seule à ce moment là. D'un côté, je comprends leur position, et d'un autre je me sentais complètement culpabilisée parce que je suis ce genre de jeune femme qui n'accorde pas autant d'importance au fait de devenir éventuellement mère un jour, en gros d'avoir un utérus actif. Oh, si ça arrive et que j'y suis prête, que mon environnement n'empêche pas une naissance, je serai sûrement très heureuse d'être mère et je sais que je sortirai les griffes comme une furie à la moindre raison de protéger mon enfant. Non, c'est simplement que je considère qu'on peut être épanoui(e), avoir une certaine liberté et réussir sa vie sans se faire un jour appeler "Maman" ou "Papa".</div>
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Il en est de même pour l'allaitement. J'ai déjà entendu des amies me faire des regards outrés quand j'ai affirmé douter fortement de mon éventuelle envie d'allaiter au sein. C'est comme si j'avais dit "non, mais mon enfant dormira sur un monticule de paille et sera nourri au pain sec et à l'eau, la vie est dure, qu'il l'apprenne!". Dans ma famille, la plupart des femmes ont allaité au sein pourtant on dit toujours "Mieux vaut un biberon donné de bon coeur qu'un sein de mauvais". Non, donner le biberon plutôt que le sein n'a jamais fait de soi une mauvaise mère, arrêtons de culpabiliser les femmes comme cela, pour des bêtises pareilles. Donner le sein sans le vouloir, c'est aussi transmettre des émotions désagréables, on peut très bien être une mère bien en tous points en donnant le biberon et la pire des mères en allaitant au sein. Cet amalgame n'a pas lieu d'être.</div>
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Quoiqu'il en soit, notre instinct paternel/maternel n'est apparu qu'assez récemment. Il y a eu des avortements par choix délibéré (donc pas de femmes n'étant pas en état de recevoir la naissance de l'enfant) pendant très longtemps et il y en aura toujours. il y aura toujours des infanticides, des abandons d'enfants, des mères qui relayent leurs responsabilités à d'autres femmes, etc. L'humain est un animal, une bête sauvage qui s'est civilisée de force et en conséquence parfois les instincts dépassent la socialisation. Cela ne justifie pas tout mais cela aide à comprendre, à ne pas tout de suite sortir nos grands chevaux. En bien des points, l'humain gagnerait à se rappeler qu'il n'est rien d'autre un animal.</div>
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Quant à l'avortement, s'il a été autorisé ce n'est pas sous l'impulsion de Simone Veil mais parce que le gouvernement se trouvait face à un non-choix. Il l'ont envoyée annoncer la loi pour que ce soit une femme qui le fasse et l'assemblée a été tellement dure avec elle qu'elle en pleurait mais ça, ça ne nous est pas dit dans les manuels scolaires.</div>
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Alors, pourquoi veut-on absolument des enfants?</div>
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Parce que c'est la norme. La société nous renvoie toujours à ce que nous devons faire ou non, elle nous socialise pour que nous adoptions petit à petit certains comportements.</div>
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Ainsi, en France, au début du 20e siècle, les manuels scolaires faisaient figurer des familles de 5 à 6 enfants dans les problèmes de mathématiques. Il fallait repeupler la France suite aux pertes de la guerre et se préparer aussi à celles qui pourraient venir en ayant la plus grosse armée. Oui, oui, l'Etat voulant faire comme le garçon dans le sketch "J'aime pas les garçons" de Florence Foresti : avoir la plus grosse voiture (ou plutôt ici la plus grosse armée) pour bien montrer que c'est lui le meilleur. C'était aussi la sortie du traumatisme du 19e siècle, quand un tiers des hommes étaient réformés au service militaire car malmené par les usines. Il fallait donc du mâle à outrance, et quelques filles pour s'occuper de faire tourner le pays et s'occuper des enfants pendant que les hommes étaient partis à la guerre. Ca, plus l'impossibilité d'avorter légalement (les femmes mourant parfois en se déclenchant les hémorragies nécessaires à l'hospitalisation autorisant leur avortement), la que très temporaire autorisation de la pilule contraceptive (oui, on a eu le droit au "un pas en avant, deux pas en arrière" aussi sur ça), voila le remède miracle pour avoir de grandes familles. Aujourd'hui, nous avons deux choix : la famille nucléaire qui permet de renouveler l'espèce (deux enfants = espèce renouvelée) ou la famille recomposée qui est tellement hype. Oh, mais le divorce, c'est encore la faute d'un autre fait social : avec mai 68, les gens ont connu la liberté et la fin du mariage d'intérêt a été consacrée (oui, il y en a eu tard, ce n'est pas l'apanage du Moyen-âge). Avec le temps, les gens ont confondu mariage d'amour et mariage pour dire "je t'aime". Se marier, ce n'est plus "pour la vie", mais "pour passer un bout de chemin ensemble", logique qu'on divorce au bout d'un an ou deux ans dans ce cas et qu'on taille la route au moindre désaccord : les gens ne croient plus à la pérennité de leur amour déjà sur l'autel. Non, le nouveau fun, ce sont les familles recomposées avec leur air de colonie de vacances familiale qui est quand même amené dans les publicités comme le modèle familial citadin-fashion et qui créé un grand nombre de célibataires.</div>
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En France, de manière générale, nous avons une anti-politique de l'enfant unique : nous nous targuons d'avoir une natalité assez élevée pour un Nord, de 2,01 enfants par femmes en 2010. Lors des colloques sur la démographie, nous sommes ris parce que ce chiffre ne veut rien dire et que c'est une valeur totalement dépassée. Oui, les Français sont de gros has-been.</div>
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Alors, oui, on nous propose tout un ensemble de modèles, d'imposition de ce qui est bien ou non mais rien de ce qui nous est proposé est bien ou mal, c'est intime, à nous d'aller où notre coeur nous porte et sans se sentir moins bien que d'autres pour autant. Ce n'est jamais facile d'affirmer ses positions à ce sujet mais c'est nécessaire tant pour se respecter que pour l'être en retour.Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-45904373705178019122012-04-08T16:36:00.002+02:002012-04-10T11:10:22.610+02:00Chemins de Lumière en duo: jachèreNon, non, ce blog n'est pas mort, j'ai juste une période intense d'activités à laquelle je dois faire face (en fuyant par exemple)... Pendant les vacances scolaires, j'espère être plus active mais jusqu'à la fin mai, ça sera assez difficile.<br />
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Quoiqu'il en soit,j'ai craqué. <a href="http://www.monetoileinterieure.wordpress.com/" target="_blank">Valiel</a> a lancé un nouveau cycle de chemins de Lumière, mais cette fois-ci en duo : deux thèmes fonctionnant en miroir, sur deux semaines.<br />
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Le thème de cette semaine était donc "jachère".<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_FSUG9m4wUO-FQCySHE0rVlzkpMd2nCAVkDnDnmzbaGpxfw9eznEKRUV__CWb4OcvOET4fwz4TM1wCT8RPOUZRnytwM6UzZDHNGLOgsTNzD2MX4WuqOB6Eg0KWqsC6K4d8OQA7r4SHFlG/s1600/jachere.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_FSUG9m4wUO-FQCySHE0rVlzkpMd2nCAVkDnDnmzbaGpxfw9eznEKRUV__CWb4OcvOET4fwz4TM1wCT8RPOUZRnytwM6UzZDHNGLOgsTNzD2MX4WuqOB6Eg0KWqsC6K4d8OQA7r4SHFlG/s320/jachere.png" width="219" /></a></div>
L'image est un peu sombre... elle est faite au feutre noir et à l'aquarelle (oui, encore ^^).<br />
<br />
Ce thème me parle en ce moment puisque c'est une optique dans laquelle je suis. En adepte de la procrastination, j'essaye de reporter le temps où je rédigerai mon rapport de stage sérieusement, où je ferai ce dossier que je dois rendre rapidement, où je bosserai mon mémoire, où j'irai faire ceci, où je préparai cela, etc. Vite, vite. Cette semaine, j'ai aussi été mise face à la nécessité de laisser les choses aller, de les laisser dans un coin pour mieux en saisir le sens.<br />
Laisser en jachère, c'est donc à double-sens, c'est laisser les choses se décanter pour mieux les voir pousser comme laisser les choses vivre leur vie sans soi pour mieux les retrouver. Ici, j'ai représenté un livre dont sortent des êtres et des symboles. Tout part dans tous les sens, le livre mental n'est plus dans la maîtrise et la vie naît depuis l'imagination. C'est un laisser-faire intellectuel, alors oui c'est brouillon, ça part dans tous les sens et il y a une sensation d'être débordée mais il y a aussi la joie de se laisser porter par ce tourbillon de vie, et la compréhension que la magie vient d'elle-même si on la laisse prendre place. <br />
<br />Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-47936303638177830462012-03-23T02:50:00.002+01:002012-03-23T02:50:49.357+01:00Dessin par ci...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiBu5D2XcoJVbtgHXJjFWIO6Up-Vra7UsGbJUFM_D_t6y5iaA0y08qCxQmKk142ufy7OB4uSI15FUb_bMH08lLvhvQ7TBD6tpY-4_5o80r_10Pvn4CpGgcL3Uffw3FmwbhX2dHCVL_gJOl/s1600/DSCN7347.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiBu5D2XcoJVbtgHXJjFWIO6Up-Vra7UsGbJUFM_D_t6y5iaA0y08qCxQmKk142ufy7OB4uSI15FUb_bMH08lLvhvQ7TBD6tpY-4_5o80r_10Pvn4CpGgcL3Uffw3FmwbhX2dHCVL_gJOl/s320/DSCN7347.JPG" width="263" /></a></div>
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<br />Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-59457028101767569282012-03-13T22:29:00.000+01:002012-03-14T09:31:40.923+01:00Langue des Oiseaux - présentation audioVoila, voila.<br />
<br />
La Langue des Oiseaux est quasi absente du web audio-vidéo, en tout cas chez les francophones. Voilà donc un podcast concocté par mes soins qui rejoindra la web-radio de Valiel: <a href="http://www.valiel.free.fr/" target="_blank">La voie des Dieux</a> (c'est une très chouette webradio, inutile donc de préciser que je me sens très honorée de bientôt y contribuer).<br />
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En attendant la mise en ligne, vous pouvez écouter le mp3 <a href="http://www.fileden.com/files/2012/3/8/3275769/2012-03-08%2021h56m04s.mp3" target="_blank">ici</a>.<br />
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N'hésitez pas à critiquer, j'apprends donc je suis toujours contente d'avoir des infos!Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-46975325247845522962012-03-04T23:00:00.005+01:002012-03-04T23:00:56.054+01:00Et si l'homme aussi était fécond?<div style="text-align: justify;">
Au fur et à mesure de mes lectures sur le web païen, je constate une idée récurrente et qui me fait hérisser le poil : celle que la créativité et la fécondité sont des traits essentiellement féminins. Chose que je trouve assez étrange, les hommes sont aussi portés à croire que la fécondité est l'apanage des femmes, d'où mon titre un brin provocateur. A croire que l'acte créateur est purement féminin alors que l'homme se contente de l'analyse froide et de montrer l'ampleur de ses muscles. Je veux bien que "la femme porte le monde", que reconnaître aux femmes leur pouvoir créateur (avant, difficile d'être femme et écrivain par exemple) est une avancée, tout ça me fait tiquer. J'ai crainte que l'humain ne tombe dans l'autre extrême: celui de voir l'homme comme une sous-femme dénué de toute capacité créatrice et au final d'émotions.</div>
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On a souvent tendance à limiter la fécondité à la possibilité de faire des enfants, en tout cas de créer une forme de vie similaire à la sienne. Une personne stérile ou utilisant des moyens de contraception (donc incapable de manière temporaire d'enfanter) est donc dénuée de pouvoir fécondant?</div>
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Le fait d'être parent biologique n'est pas une fin en soi, il y a mille et unes manière de donner vie. Bien sûr, donner la vie à un enfant en est une, mais elle n'est pas la seule, loin de là. Créer de ses mains, jardiner, réveiller une étincelle d'espoir, voila d'autres possibilités de créer et elles sont infinies. La capacité à être enceinte est une prise dans la matière, par le corps, d'exprimer cette capacité fécondante, mais elle n'est pas immuable.</div>
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Pour ce qui est de l'homme, on oublie souvent que le sperme est tout aussi nécessaire que l'ovule dans la reproduction, que le pollen n'a pas un rôle moindre par rapport au pistil et que la graine aussi féconde la Terre. Par ce simple fait, la Nature nous enseigne que le viril est fécond, porteur de Vie et source d'espoir en l'avenir.</div>
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<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.questmachine.org/encyclopedie/illustrations/illustrations_articles/fecondation2601291148460.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://www.questmachine.org/encyclopedie/illustrations/illustrations_articles/fecondation2601291148460.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Trouvée <a href="http://www.questmachine.org/encyclopedie/illustrations/illustrations_articles/fecondation2601291148460.jpg" target="_blank">ici</a></td></tr>
</tbody></table>
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<br /></div>
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La dualité masculin/féminin aussi rappelle cela. Le yin est comme un utérus, récepteur et relativement passif, propre à la mise en forme, est une fois fécondé comme le B (le corps, la maison, le temple, première lettre de mise en forme) rappelant une femme enceinte vue de profil. Le yang est plus actif, donnant l'élan nécessaire pour entamer la mise en forme sans lequel la réception serait impossible. Je conçois notre part masculine comme une pulsion de création, un élan vers l'action alors que notre part féminine lui donne une forme, le couve. Les deux sont indissociables l'un de l'autre, essentiels.</div>
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<br />En langue des oiseaux, il est enseigné que le G est une graine en attente, qui n'a pas encore germé. Le Q est un P qui s'est planté (le P est une porte de la matière au spirituel), il est comme une graine mise en terre qui a commencé à germer. La graine, si personne ne l'avait mise en terre, n'aurait jamais pu donner vie et la terre, sans graine, n'aurait pu porter la vie.</div>Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-83787956579626642312012-03-03T17:51:00.000+01:002012-03-03T17:51:21.823+01:00Chemins de Lumière: l'heure du bilan<div style="text-align: justify;">
Voila, le cycle est fini et je dois dire que ce moment de pause hebdomadaire était un délice, un moment de retrouvailles et finalement de méditation aussi.</div>
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En m'inscrivant, je m'étais dit que ce pouvait être intéressant et que ce serait une bonne occasion de créer de manière régulière. J'avais des objectifs mais ne pensais pas avancer beaucoup dans leur sens, étant très cérébrale... Je voulais lâcher prise et gagner en régularité. Deux choses qui sont assez loin de mes habitudes finalement ou que j'ai du mal à réussir en temps normal...</div>
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<br /></div>
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Voir les créations des filles a été une joie, j'ai aimé la diversité des compositions, la joie et la douceur qui ont caractérisées ce cycle. Tout s'est fait dans un profond respect et en allant bien au delà du pur aspect esthétique. Vos créations m'ont fait du bien, interrogée, amenée à saisir l'étendue des perceptions possibles, cela a été de vraies découvertes. J'en ai lu se préoccuper de faire beau puis finalement lâcher prise, certaines exprimer leur saine rage, etc. Une vraie palette d'émotions, de couleurs, d'interprétations mais aussi des compréhensions nouvelles.</div>
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Les commentaires des filles du cycle ou des visiteurs du blog m'ont beaucoup apportés en me faisant sortir de structures préétablies et en m'aidant à me faire confiance, en m'ouvrant plus à ce que mon âme pouvait exprimer. Ça a été une vraie richesse et un encouragement pour m'exercer dans des techniques que je redécouvre (aquarelle, pastel, etc) mais aussi oser en essayer d'autres. J'ai été parfois bouleversée, parfois rassurée en vous lisant et m'en suis sentie grandie.</div>
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En matière de lâcher prise, j'ai senti surtout une différence du premier au troisième dessin. Dans le premier cas, j'étais de mauvaise humeur, et assez stressée par le retour futur sur les dessins. Ce n'était pas tant de faire quelque chose de laid qui était sujet d'angoisse mais finalement de ne pas réussir à transposer ce que j'avais en tête. Pour le troisième dessin, j'y suis allée sans possibilité de me rattraper, sans réfléchir non plus aux "conséquences esthétiques" de mon dessin. C'est aussi celui sur lequel j'ai le moins réfléchi en amont et en aval, il a été spontané. J'ai appris en voyant les différences entre ce que je voulais exprimer et ce qui était perçu (la seconde semaine) à ne plus vouloir systématiquement être dans le représentatif.. Au final, on exprime plus de choses qu'on ne le veut et je n'ai pas le talent pour transposer sur le papier les photographies impossibles qui passe par mon cerveau. Tant pis, et tant mieux aussi. Je me suis souvent sentie en méditation, faisant le vide, ne laissant que le mot raisonner en moi et mes mains le mettre en forme. C'était très sain.</div>
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J'ai aussi réussi à sortir d'une forme de dualisme, à comprendre certaines aspirations de mon âme. Le quatrième dessin me parle en ce sens, j'ai cherché la Lumière plutôt que poser l'ombre bien que l'apparence finale soit assez sombre (nuance de gris, etc). J'ai trouvé une interaction entre ce que je vivais et ce que je dessinais et ce cycle m'a aidé à prendre confiance en moi.</div>
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En matière de régularité, ça a beaucoup dépendu d'internet... J'aurais eu du retard sur la deuxième semaine parce que j'étais assez prise mais là, je les ai cumulé! J'ai pesté, beaucoup. Du coup, cet objectif sera remis à l'ordre du jour pour le prochain cycle. Ça m'a rappelé la nécessité de m'organiser.</div>
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Un grand merci à Valiel d'avoir mis en place ce cycle qui porte très bien son nom, et d'avoir patiemment lu mes plaintes concernant mon ordinateur. Merci aux filles d'avoir présenté des créations si variées et riches, les échanges ont été plus qu'intéressants et ça a été un plaisir de vous suivre. Merci à ceux qui ont commenté d'avoir pris ce temps et d'avoir mis le doigt là où j'avais besoin. Merci à la vie aussi, elle a joué le jeu en suivant les chemins de Lumière à sa façon.</div>
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<br /></div>
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Oh, et tant que j'y suis, Valiel propose de refaire un cycle qui commencerait le 21 mars. Vous pouvez la suivre et vous inscrire sur <a href="http://www.monetoileinterieure.wordpress.com/" target="_blank">Mon étoile intérieure</a> et vous n'avez pas besoin d'un blog pour participer. Alors pourquoi se priver? ;)</div>Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-24418570015639336962012-03-02T15:29:00.002+01:002012-03-02T15:29:24.656+01:00Les chemins de Lumière: quatrième semaine<div style="text-align: justify;">
Je suis encore en retard... Toujours les même soucis, pourtant j'ai bien freiné avec Internet...</div>
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Quoiqu'il en soit, voila (enfin) la création de la quatrième semaine. Cette fois, <a href="http://www.monetoileinterieure.wordpress.com/" target="_blank">Valiel</a> nous a donné pour thème "<b>Enracinement</b>". Au prochain cycle, je pense que je ferais aussi d'autre chose que de la peinture et du dessin, peut-être de la couture, une poterie ou autre chose...</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4EB1lGc4pXmPg9CdPxuvuImlFy_SGK3vCS8KbCavcGExtD_8KPqMcWZRU4SKNvyWmdXToI4SFynG-blMzHMD3R-ory1JxQhO7QQGCWvC0oFWv9HdZal3bMrpJdxlHB3srrIQ5c-ReBQKO/s1600/DSCN7273.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4EB1lGc4pXmPg9CdPxuvuImlFy_SGK3vCS8KbCavcGExtD_8KPqMcWZRU4SKNvyWmdXToI4SFynG-blMzHMD3R-ory1JxQhO7QQGCWvC0oFWv9HdZal3bMrpJdxlHB3srrIQ5c-ReBQKO/s320/DSCN7273.JPG" width="240" /></a></div>
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<br /></div>
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La première image que j'ai vu était celle d'une femme sortant de la graine mais j'avais envie d'y mettre une forme de courage, donc une notion de fragilité.</div>
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Pour moi, l'enracinement est une aide, une assise sur laquelle s'appuyer pour s'autoriser à réaliser ses rêves, à s'élever. Si l'expérience terrienne est bien vécue, si on ressent une sécurité par rapport au monde qui nous entoure, on peut soulever plus facilement les montagnes. Je suis une "mère la trouille" mais je n'ai pas peur du manque : nous vivons dans un monde d'abondance et la Terre est particulièrement généreuse. Ce qui m'effraie, c'est la société humaine, son irrespect pour la vie et l'incapacité des gens à se bouger pour ce qu'ils croient juste. C'est mon cas et c'est ce trait de l'humanité qui me fend le coeur.</div>
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J'ai représenté une fleur qui commence à éclore à la lumière du soleil parce que la fleur est pour moi symbole de courage, un être fragile face au monde extérieur qui sort de terre, d'un cocon rassurant. J'ai voulu les racines et graine en ce sens, cette volonté de s'élever vers la Lumière, tout en étant enraciné à la Terre et rassuré par la graine, par la matrice d'une certaine façon. La Terre a pour moi ce sens: protéger assez pour permettre de grandir et laisser assez de liberté pour autoriser la fleur à tendre vers l'extérieur.</div>
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<div style="text-align: justify;">
Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas représenté la Terre dans sa globalité avec des racines reliant la fleur au magma dans une explosion de couleurs. J'avais envie de ce noir et blanc, du clair-obscur. Je me dis qu'inconsciemment, l'envie d'utiliser un crayon de papier est peut-être lié à son origine, mais là j'ai plutôt tendance à dire n'importe quoi... 'Fin bon, je ne l'explique pas, c'est comme ça, une envie là aussi.</div>Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-10610902121717124802012-02-25T08:38:00.001+01:002012-02-25T08:38:16.166+01:00Les Chemins de Lumière, 3e semaine: Sérénité<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGf_G5Mr60yCuH81OOkWucUPGCYBdZHNjD-aqHIbtwMvkaVY17wjULeoEg9OZYt1eHyaFcbFT1Hfxz9wpb3mHqs031eNJEeZMZtsptb30xa_uQXzb7stuAlrrnMzaji-r1JHdEh10-RsHc/s1600/DSCN7258.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGf_G5Mr60yCuH81OOkWucUPGCYBdZHNjD-aqHIbtwMvkaVY17wjULeoEg9OZYt1eHyaFcbFT1Hfxz9wpb3mHqs031eNJEeZMZtsptb30xa_uQXzb7stuAlrrnMzaji-r1JHdEh10-RsHc/s320/DSCN7258.JPG" width="320" /></a></div>
La troisième semaine du cycle des Chemins de Lumière était consacrée à "Sérénité". En voila ma représentation.<br />
<br />
Pour une fois la photo ne rend pas "hommage" au dessin et le scan est encore pire. Pour vous donner une idée, les couleurs sont plus vives, plus bleues et le "ciel" est rose clair - vert clair - jaune - bleu.<br />
J'y suis allée joyeusement à la main levée (pour une fois) au stylo noir et au pastel gras avec lesquels je reprends donc contact. Le tracé sans repère et sans possibilité de camoufler les ratages entre bien dans mon état d'esprit du moment. J'ai tracé sans inquiétude sur le résultat, sans chercher la perfection et ai lâché bien plus prise qu'en temps normal. En temps normal, j'aurai complexifier les branches, je n'aurais pas fait ces feuillages. J'aime bien ce dessin qui est assez épuré par rapport à ce que j'aime faire, ça me repose un peu.<br />
<br />
La sérénité m'inspire un chat et m'inspire un arbre arrosé de lumière verte. C'est pour moi cet état que l'on a en lâchant prise, quand on se détend et laisse les choses couler. Je ne sais pas comment m'exprimer sur "pourquoi" ce dessin en dehors du fait qu'au milieu des arbres je lâche prise (ce qui est très difficile quand on a un cerveau faisant les même bulles que la lave d'un volcan prête à couler en permanence) et que le chat symbolise bien cet état à mes yeux. Cet animal me procure une grande confiance, une envie de me transformer en guimauve attentionnée et me laisse assez admirative face à sa liberté un peu provocante pour les humains "à obligations" que nous sommes.<br />
J'ai fait le chat de ce dessin à la croisée des chemins : son passé est indiqué en bas à gauche et deux voies s'ouvrent à lui à l'avenir (bas et haut). Les deux sont "prétracés", comme le destin a une part de "pré-écriture". Il ne s'inquiète pas de l'avenir, ne se soucie pas du passé et regarde face à lui : le présent. La sérénité est détachée de l'avant/après, elle est et ainsi ne peut se vivre que dans l'instant.<br />
C'est aussi une forme de confiance, de foi que cet état : on se met dans l'accueil, dans la réception de ce que la vie nous amènera, se faisant confiance et faisant confiance à l'Univers.Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-40525485270565257642012-02-21T10:56:00.001+01:002012-02-21T10:56:34.816+01:00Chemins de Lumière, 2e semaine: "Purification"La vie parfois nous donne de nécessaires leçons en nous faisant un peu rager... C'est ce qui m'arrive en ce moment avec ma connexion internet: elle ne s'active que sur mon lieu de stage et de manière très très très épisodique en dehors (variant de 5 secondes de connexion à pas d'internet du tout)... J'ai donc pris un retard considérable dans le cycle de postage des <a href="http://monetoileinterieure.wordpress.com/category/projets-collectifs/les-chemins-de-lumiere/" target="_blank">Chemins de Lumière</a> proposé par Valiel. C'est donc avec un mini accès à internet que je poste aujourd'hui en croisant les doigts pour pouvoir poster mes dessins...<br />
<br />
Le thème de cette deuxième semaine était "Purification". Là, j'ai eu tout de suite plein d'images en tête, une surtout. J'ai essayé de la faire dans un premier temps mais ça ne m'allait pas, j'avais l'impression de ne pas être dans le bon thème, je me sentais plus dans la "libération" que la "purification" puisque c'était une situation où une momie (vivante et en forme hein, ça n'était pas une momie mortuaire) enlevait des bandages pour dégager ses sens. Pour moi, la purification implique une libération mais non, cette momie ne la symbolisait pas...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBaBAJ_4hvxUDogA0FsQ2SlqAjjlOniocSmwBSgd7cqWSwcYvxfjyx_ZnDyvi2yfR7c0Mw1pHFQzYx03VRXAir0dOfdUt3fV68aCPYqyV787TkpSEyWab2feLRJPopCqOCSa90_cPzZ_27/s1600/EPSON001.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBaBAJ_4hvxUDogA0FsQ2SlqAjjlOniocSmwBSgd7cqWSwcYvxfjyx_ZnDyvi2yfR7c0Mw1pHFQzYx03VRXAir0dOfdUt3fV68aCPYqyV787TkpSEyWab2feLRJPopCqOCSa90_cPzZ_27/s400/EPSON001.JPG" width="282" /></a></div>
Finalement ça a donné le dessin ci-joint. L'illusion et le mensonge à soi-même et au monde du masque purifié par le feu et permettant à une âme-feu-follet-arc-en-ciel de s'élever, se libérer... Voila, la purification est pour moi une libération du faux-semblants et des énergies sombres pour s'élever vers la Lumière en se dévoilant tel que l'on est...<br />
<br />
On m'a demandé si le feu était masqué... Ca m'a un peu interloqué, comme si là encore j'avais fait ressortir une difficulté à avancer en dévoilant au monde le viril présent en moi... Pourtant, j'aspire à brûler le masque, et quand je vois ce dessin c'est vrai qu'il ressort une ambivalence: feu masqué ou masque au feu... Ca me pose la question de l'ambivalence entre effet désiré et effet ressorti. Là encore, j'ai comme une sensation de perte de contrôle.<br />
<br />
Le dessin est fait à l'encre à calligraphie et à l'aquarelle. C'était une idée assez difficile à gérer, le noir se répandant dans la couleur. J'essaye, j'observe les résultats de mes petites expériences. Ce qui m'a énervé, c'est de salir ce feu comme ça... Je le voulais flamboyant, péchu, aux couleurs tendres et chaleureuses...Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-72994917163915272642012-02-09T12:26:00.005+01:002012-02-09T12:26:58.274+01:00"Mythologie des arbres" de Jacques Brosse<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://krapooarboricole.files.wordpress.com/2008/01/mythologie-des-arbres-e28093-jacques-brosse.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://krapooarboricole.files.wordpress.com/2008/01/mythologie-des-arbres-e28093-jacques-brosse.jpg" width="207" /></a></div>
<b>Poche:</b> 448 pages<b> </b><br />
<b>Editeur :</b> Payot (5 octobre 1993)<br />
<b>Collection :</b> Petite Bibliothèque Payot<br /><b>Langue :</b> Français<br /><b>ISBN-10:</b> 2228887110<br /><b>ISBN-13:</b> 978-2228887113<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>Le mot de l'éditeur:</b></div>
<div style="text-align: justify;">
"Autrefois, les arbres jouaient un grand rôle dans la vie des hommes.
Protecteurs, pourvoyant à presque tous leurs besoins, ils étaient
considérés comme les manifestations de la présence des dieux sur terre,
au point qu'à chacun de ceux-ci on avait attribué une essence
particulière. Ce livre foisonnant, plein de belles histoires oubliées,
rassemble nos croyances sur les arbres, mais aussi les connaissances
traditionnelles des civilisations dont nous sommes issus, qu'elles
soient égyptienne, sémite, crétoise, grecque, latine, germanique ou
celte. Du même coup, il nous restitue les clés d'une mise en ordre de
l'univers qui faisait s'accorder l'homme à la nature et qui peut
aujourd'hui nous servir d'exemple. Grand spécialiste des arbres, à
l'étude desquels il a consacré plus de trente ans de sa vie, Jacques
Brosse est notamment l'auteur de La Magie des arbres. Il a reçu le Grand
Prix de Littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son
oeuvre."</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Mon avis:</b></div>
<div style="text-align: justify;">
En refermant le livre, deux phrases me viennent à l'esprit: "Enfin!" et "Oh... J'en voulais encore... C'était trop bien! Il me faut <i>La magie des plantes</i>!".</div>
<div style="text-align: justify;">
"Enfin", parce que ce livre se lit avec beaucoup de lenteur, est particulièrement dense et nécessite donc des pauses, pour assimiler, fouiller de nouvelles informations parce qu'on a appris tel truc et qu'on veut en savoir plus, etc. Du coup, je crus que j'allais lâcher l'affaire, comme je l'avais fait par manque de temps et paresse intellectuelle : c'est quand même la troisième fois que je m'y attèle.</div>
<div style="text-align: justify;">
"Oh, j'en voulais encore" parce que ce livre est passionnant, nous plonge dans de nombreuses cultures mythologiques (occidentale, orientale, monothéismes, polythéismes, va puiser aussi bien chez les chamans de Sibérie qu'en Amérique centrale), qu'il fait faire de belles découvertes, est pluridisciplinaire (et j'aime la pluridisciplinarité), n'est jamais prétentieux, amène de superbes réflexions sur le regard porté sur les arbres et la nature sauvage, qu'il nous fait voyager, appelle à aller plus loin et ne finit pas quand on en referme la quatrième de couverture. Certains passages sont aussi des merveilles à lire, tant par le voyage qu'ils font faire que par la réflexion sur l'humain qu'ils proposent.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est donc : un livre au contenu foisonnant, un <i>indispensable</i> à qui s'intéresse aux mythes et à la nature, un ouvrage plein de profondeur qui mérite d'être fiché (ce que j'ai fait l'erreur de ne pas faire) et qui appelle un retour régulier parmi ses pages. Si vous cherchez une information, il est fort probable qu'elle soit dedans. Il mériterait aussi de tomber dans les mains de ceux qui "gèrent" la nature aujourd'hui, apportant une autre perspective à leurs métiers. Cependant, préparez un temps assez important pour la lecture : le livre est très dense et même s'il est compréhensible sans difficulté, il est bon d'avoir quelques notions ou l'ami wiki dans les parages pour en comprendre toutes les subtilités.</div>Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-63349383325936514662012-02-05T17:38:00.003+01:002012-02-05T17:39:59.641+01:00Les chemins de Lumière, première semaine<div style="text-align: justify;">
Voila, le cycle a commencé. Valiel sur <a href="http://monetoileinterieure.wordpress.com/2012/01/29/3e-cycle-premiere-semaine/" target="_blank">Mon étoile intérieure</a> nous a donné le thème dimanche dernier : "Aube".</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDOiY-CdQu-AHaZwUHO5zJkLzM5bshiclrMaXryCxSDKRoUnSXp9noyTI6NPvE-By0UA9ukjpXvOyXXuPZagr1FUL2v1DGd00AuiHU2zoVdPivOtFSg2H_S5G7uRLWO6kOA7DKfUvMxMg_/s1600/EPSON138.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="357" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDOiY-CdQu-AHaZwUHO5zJkLzM5bshiclrMaXryCxSDKRoUnSXp9noyTI6NPvE-By0UA9ukjpXvOyXXuPZagr1FUL2v1DGd00AuiHU2zoVdPivOtFSg2H_S5G7uRLWO6kOA7DKfUvMxMg_/s400/EPSON138.JPG" width="400" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Voila ma participation.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au début, j'ai beaucoup hésité. J'ai eu une image assez amérindienne du Nord dans l'esprit mais j'ai cherché à la mettre de côté; comme si je n'arriverais pas à me satisfaire de cette idée. J'ai alors pensé au passage nuit/jour, voulant montrer un contraste entre la nuit "noire" et ses entités négatives qui fuyaient une aube amenant joie et chaleur. J'ai commencé à me faire une image en tête puis je suis finalement revenue à ma première idée : je ne voulais pas fixer une temporalité ni une dualité dans l'aube, je voulais quitter cet antagonisme blanc/noir qui m'exaspère et voulait capter un instant plutôt que me fixer dans un temps passé/futur comme je le fais trop souvent. Où est le présent et l'instant vécu dans un tel contraste ? La Lune est encore là, rappelant la nécessité du féminin, de la nuit aussi et des cycles : tout est imbriqué. J'ai donc fait un retour à ma première idée : l'expression de la vie, de la joie mise en lumière à l'aube, l'espoir permis par le retour à la Lumière. J'ai eu aussi un instant narcissique puisque j'ai dessiné celle que j'aspire à être, sautant de joie et en même temps proche de la Terre (la liane tatouée sur la jambe m'inspire ça et je voudrais l'avoir). Finalement, ce dessin retrace une aspiration, un espoir en la vie.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il est fait au crayon (on voit quelques traces de crayon de papier...), à l'aquarelle et au stylo-roller noir. Normalement, les couleurs sont moins flashy vu qu'il s'agit d'aquarelle mais je trouve le rendu plus "sympa" après le passage au scanner.</div>Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-15617939327699614032012-01-14T15:08:00.001+01:002012-01-14T19:26:54.480+01:00"Les glaneurs et la glaneuse"<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP7SF2-RfujBRxv1NZLs_XWK6XcTRwLxXeH7MVOds2uReLv3tp-ULYx2ZI7rFxwQdRVtQ73b-WrFHIDVHTxpvS2mwvNmS7ueFUR1E291CYIxwxkbrm3L-6r11TWU5E24rNGtuQjAsxhrk/s400/glaneuses-millet.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="235" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP7SF2-RfujBRxv1NZLs_XWK6XcTRwLxXeH7MVOds2uReLv3tp-ULYx2ZI7rFxwQdRVtQ73b-WrFHIDVHTxpvS2mwvNmS7ueFUR1E291CYIxwxkbrm3L-6r11TWU5E24rNGtuQjAsxhrk/s320/glaneuses-millet.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"Les glaneuses" de Millet</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le glanage (pour ce qui monte) et le grappillage (pour ce qui descend) sont tolérés en France depuis le XVIe siècle. Les seules obligations sont de passer après les récoltes ainsi qu'avant l'aube et/ou après le crépuscule. Certains agriculteurs se méfient (notamment dans le cas des AOC comme un viticulteur l'explique, pour des raisons de quotas et de risques de concurrence) mais vous avez le droit de le faire et la plupart n'y voient pas d'inconvénients puisque vous récupérez ce qui est impropre à la vente (calibre, fruit ou légume abimé, tache légère, etc) une fois les aliments triés et rejetés aux champs. Néanmoins, il est toujours bon de demander à l'agriculteur son autorisation si vous en avez l'occasion. Vous n'avez plus qu'à vous baisser et trier, ce qui évitera un gâchis colossal des dons de la Terre-Mère. A noter qu'un tiers environ de la production alimentaire est jetée dans les contrées dites "développées" (j'ai beaucoup de mal avec ce terme...). Pour en savoir plus, rendez vous <a href="http://www.planetoscope.com/restauration/542-cout-du-gaspillage-alimentaire-aux-etats-unis-en-euros-.html" target="_blank">ici</a>.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour ce qui est de récupérer les objets abandonnés (ce qui se fait beaucoup dans le domaine du brico-récup), là aussi ce n'est pas un problème : ils sont dits "sans maitres" et en les prenant, vous en devenez propriétaires.</div>
<div style="text-align: justify;">
Aucun des deux n'est du vol et glaner est autorisé, bien que vous entrez dans une propriété.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En 2000, Agnès Varda reçoit au festival de Cannes le prix du "Meilleur
documentaire" pour son film "Les glaneurs et la glaneuse". Celui-ci nous
parle de ceux qui glanent, grappillent et récupèrent, que ce soit les
denrées abandonnées par les agriculteurs dans les champs, jetées à la poubelle (le nombre de personnes amenées à faire cela pour subsister est hélas croissant) ou les objets
jetés aux encombrants. Le style de la réalisatrice est très particulier,
certaines scènes laissent perplexe mais le fond est très intéressant et
pose la question de ce que nous faisons de ces aliments qu'on
abandonne, de ces objets qui pourraient avoir une seconde vie. La variété des personnes présentées est aussi appréciable. Si vous voulez aller plus loin je vous conseille donc <a href="http://www.dailymotion.com/video/xcyr4b_documentaire-les-glaneurs-et-la-gla_shortfilms" target="_blank">ce documentaire</a> (en quatre parties sur Dailymotion).</div>Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-69677626070314189222012-01-12T01:32:00.001+01:002012-01-14T21:22:14.920+01:00Du besoin de s'affirmer... et de s'aimer<div style="text-align: justify;">
Pendant longtemps, j'ai vécu rejeté par les autres. Les gens, mes proches parfois, semblaient me hurler que j'étais trop étrange, trop "à part" pour ce monde, trop bizarre pour m'y intégrer. Je suis devenue méfiante, ne m'ouvrant qu'à certains choisis sur le volet, en allant parfois trop loin, franchissant les limites de ce respect auquel je tiens tant. Je le regrette mais le mal est fait et il n'y a pas d'excuse à cela. Je comprends finalement que cette différence est une force, que j'ai des ressources que j'ignorais en moi.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nelson Mandela dans son discours d'investiture en 1994 disait que notre Lumière nous effraie plus que notre Ombre. Ce message prend tout son sens aujourd'hui. Ainsi, j'ai eu peur de ne pas être assez bien, je me suis culpabilisée sans raison pendant des années et sans me rendre compte que c'était en agissant ainsi que j'avais manqué de respect. J'ai passé des années à me détruire à petit feu et à me raccrocher à ce qui me paraissait avoir une quelconque incidence sur ma valeur. En a suivi une difficulté à accepter toute remise en question de ces positifs quitte à me mentir, au point d'en tomber dans l'extrême, de faire de ces qualités des défauts. J'ai vécu une rivalité à sens unique, dans le seul but de prouver à mon mental que je n'étais pas à mettre à la poubelle. J'ai maintenant compris que tout ça n'était que de la peur, de la peur de me lancer, de la peur de vivre, de la peur de prendre conscience que je suis digne d'être aimée. J'ai toujours admiré le courage des graines qui commencent à germer, ce dépassement de la peur de l'inconnu dans un "élan du coeur". Au lieu de les prendre pour modèle, je me suis bloquée au stade de la graine, refusant de sortir de terre pour affronter le monde et recevoir la Lumière. Il est temps maintenant, temps de devenir adulte, de m'assumer plutôt que de me cacher. Il est temps de crier mon droit d'exister et d'être aimée, d'en prendre conscience.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Personne ne devrait entrer dans un tel irrespect, nous avons tous le droit d'être aimé, de réaliser nos rêves. Se cacher, se mentir ne mène à rien. Ce n'est que s'accabler, accabler les autres et c'est manquer de respect à ceux qui nous entourent, à ceux qui veillent sur nous que de refuser cet amour qu'ils nous donnent. C'est aussi manquer de respect à son âme que de lui accorder si peu de valeur. L'amour est la colle de l'univers et le courage qui permet d'affronter la peur vient du coeur. Il est temps de s'ouvrir à notre Lumière pour mieux encore accueillir la Lumière qui nous entoure, de s'aimer pour pouvoir accueillir l'Amour qui nous est donné.</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLVkNkGbTwsT_T-gwBmpsU1jEtf9bjdAq6IUZdmiTGGiHQEiRVi22f08-ehIil0cFnujem7d7udNN9WrnPmSRH1OWRtyXuZvFYUqEj0_JXqQea9w_mE5z6FFJxtEEzBSQbXM5oXhmeBM_o/s1600/EPSON137.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLVkNkGbTwsT_T-gwBmpsU1jEtf9bjdAq6IUZdmiTGGiHQEiRVi22f08-ehIil0cFnujem7d7udNN9WrnPmSRH1OWRtyXuZvFYUqEj0_JXqQea9w_mE5z6FFJxtEEzBSQbXM5oXhmeBM_o/s320/EPSON137.JPG" width="226" /></a></div>
Nous venons de sortir des festivités de Yule. Bientôt arriveront les joies d'Imbolc. C'est le meilleur moment pour s'ouvrir à cette Lumière, de se mettre en accord avec ce qui est essentiel pour nous, pour nous défaire des mauvaises habitudes et des mauvais choix. Il est temps de retrouver l'amour de soi pour mieux aimer aussi les autres. C'est aussi exprimer sa gratitude aux Dieux, à nos guides, à ceux qui croisent notre chemin, avec la vie et l'amour que d'accueillir leurs messages d'amour, que d'accepter notre droit à nous affirmer, à être sur la longueur d'onde qui est la nôtre : celle de notre cœur. Choisir le chemin de la Lumière comme je l'ai fait il y a quelques années, exprimer mon attachement à la Vie c'est aussi ça, m'ouvrir à ma propre lumière.Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-73836279357238930112011-12-29T22:11:00.000+01:002012-01-04T12:12:15.059+01:00En avant la créativité!<div style="text-align: justify;">
Comme tous les ans il est de bon ton de prendre des bonnes résolutions, j'ai décidé de le faire aussi. Il y a bien sûr la volonté de lâcher-prise (ça parait antinomique mais non, lâcher le mental demande une GROSSE dose de volonté...) mais aussi de persévérer dans ce que je peux faire (donc arrêter de courir dans tous les sens pour finalement ne jamais passer à la pratique, mais aussi d'aller enfin faire tous ces projets éso-païens en attente depuis trop longtemps) et de laisser ma créativité s'exprimer... pour de vrai. C'est une bonne résolution certes mais c'est aussi une énergie que je ressens. Je sens ce petit bélier fougueux et testostéroné s'agiter en moi. Les cadeaux que j'ai reçu à Noël me conforte dans cette idée et comme dit mon homme : "Tu as tout pour te lancer" alors pourquoi attendre plus? Pourquoi continuer à trembler à l'idée de me planter? Et la langue des oiseaux n'enseigne-t-elle pas qu'à se planter, notre seul risque est de devenir une belle plante (dans notre for intérieur en tout cas)?</div>
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Valiel lance un cycle de <a href="http://valielsurlavoiedesdieux.wordpress.com/2011/12/22/les-chemins-de-lumiere/" target="_blank">Chemins de Lumière.</a>
Le principe est de faire un dessin en relation avec un thème donné
toutes les semaines et cela pendant un mois. Les dessins sont
accompagnés d'une explication et commentés par les autres participants. Mes objectifs sont d'apprendre à me faire plus confiance, à faire taire mon mental et à être plus persévérante (je suis bien une bélier pour ça... un beau départ mais une faible endurance).
Une belle manière d'avancer sur le chemin de la spiritualité et qui est,
je crois, porteuse de beaucoup de belles et bonnes choses, d'espoir. Je sens que
l'expérience va être très positive et j'ai hâte de la voir débuter.</div>
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J'ai trouvé des cours de couture près de chez moi à un prix carrément abordable pour mon budget d'étudiante fauchée, et ça grâce à <a href="http://apcop.voila.net/" target="_blank">cette association</a>. L'inscription est au trimestre donc si j'ai de la chance et qu'ils m'acceptent je pourrais peut-être commencer début janvier. Ca me permettrait aussi de comprendre pourquoi le fil de ma machine à coudre bourre systématiquement...</div>
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J'ai de quoi me faire des gamelles appétissantes le midi et faire de délicieux (j'espère) gâteaux. Et ce sera surtout l'occasion de me mettre à la cuisine sorcière.</div>
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J'ai de quoi me renseigner plus sur les plantes. La seule chose qui m'embête, c'est de savoir si mon cerveau va réussir à trouver assez de place pour emmagasiner toutes ces informations.</div>
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J'ai de quoi me mettre enfin sérieusement à la calligraphie. Ayant surtout l'habitude (pas mal perdue) d'utiliser la plume pour le dessin, j'ai de mauvaises manies à perdre mais le jeu en vaut la chandelle et je dois dire que calligraphier me calme beaucoup aussi.</div>
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Actuellement, mon autel est trop petit et pas du tout pratique. J'ai beaucoup de mal à ranger mes outils et livres ésotériques quand quelqu'un vient et suis assez frustrée de ne pas pouvoir travailler dessus. Je suis en pleine prise de tête à cause de 10 cm manquants pour en avoir un de la taille d'un meuble standard (impossible d'avoir un meuble quelque part qui fasse moins de 75 cm de large et ayant une profondeur de plus de 30cm...). Du coup, je me demande si je ne vais pas le faire moi-même ou bidouiller deux belles tables de nuit pour en faire mon autel. Autrement dit, j'apprends à être patiente et je vais devoir l'être tout autant pour qu'il soit fini. De toute façon, j'ai besoin d'y mettre ma patte donc autant le faire en partie moi-même.</div>
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Comme vous pouvez le constater, il y a de quoi faire et je sens que je ne suis pas prête de m'ennuyer.</div>Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8151130270959616189.post-71907951407234686512011-12-20T00:37:00.000+01:002012-01-04T12:13:09.087+01:00Sablés de Yule et pain d'épices<div style="text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/9/4/0/9782501045049.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/9/4/0/9782501045049.jpg" width="146" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Image: www.livre-fnac.com</td></tr>
</tbody></table>
Pour les fêtes du solstice d'hiver, je fais des sablés et du pain d'épices à quatre mains. Du coup, j'en profite pour vous faire partager ces deux recettes. Comme j'ai de nouveaux emporte-pièces (adaptés aux quatre saisons, c'est super!), le résultat est plutôt mignon.<br />
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J'ai aussi fait quelques photos des sablés mais impossible de mettre la main dessus! Désolée pour ce manque dans le post...<br />
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J'ai trouvé les recettes dans livre à droite et qui a été écrit par Florence Edelmann (édition Marabout).<br />
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Bon appétit! ;)<br />
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<span style="font-size: large;"><b>Les sablés de Yule (ou sablés de Noël) </b></span></div>
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<span style="font-size: small;"><b><br /></b></span></div>
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Idéal avec une boisson chaude ou de la confiture de coings ou de fruits rouges le matin ou au goûter...<br />
Si vous voulez faire de simples sablés, la recette est la même : il suffit juste de retirer les quatre épices.<br />
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<u>Ingrédients pour environ 50 sablés :</u><br />
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- 250 g de farine<br />
- 1 cuillère à soupe de quatre épices<br />
- 125 g de beurre<br />
- 125 g de sucre vanillé<br />
- 1 pincée de sel<br />
- 1 œuf</div>
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- du papier sulfurisé (ou du beurre et de la farine)</div>
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Tamisez la farine avec les quatre épices. Mélangez la farine aux quatre-épices, le sucre, le sucre vanillé et le sel. Ajoutez le beurre froid coupé en petits morceaux dans le saladier et mélangez du bout des doigts afin d'obtenir une pâte fine. Mettez ensuite l’œuf de façon à obtenir une pâte homogène. Si besoin est, n'hésitez pas à effritez la pâte pour ne pas avoir de "grumeaux" de beurre dans votre pâte. Ensuite, constituez une boule avec la pâte et faites la reposer une heure au réfrigérateur.<br />
Préchauffez le four à 160°C dès que vous avez fini de faire reposer la pâte. Étalez la pâte au rouleau à pâtisserie de manière à ce qu'elle ait une épaisseur fine et homogène. A l'aide des emporte-pièces, coupez les sablés dans la pâte et déposez les sur une plaque de cuisson beurrée puis farinée ou recouverte de papier sulfurisé (qui est un papier recouvert d'acide sulfurique donc pas top).<br />
Faites cuire les sablés au four à 160°C pendant 15 minutes par plaque de cuisson.<br />
Dégustez.<br />
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<span style="font-size: large;"><b>Le pain d'épices</b></span></div>
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Voilà un autre inconditionnel de Yule. Je ne pense pas avoir besoin d'en dire plus, si ce n'est que c'est une recette déclinable à volonté avec des fruits secs, des agrumes (peaux ou zestes), de la pomme, etc.<br />
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<u>Ingrédients pour 6 à 8 personnes :</u><br />
<u> </u><br />
- 300 g de miel (au goût assez prononcé)<br />
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-7nrcPYlP7gs/TwQzofCznlI/AAAAAAAAAKA/KyxNh7wrT8I/s1600/DSCN7189.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://1.bp.blogspot.com/-7nrcPYlP7gs/TwQzofCznlI/AAAAAAAAAKA/KyxNh7wrT8I/s320/DSCN7189.JPG" width="320" /></a>- 100 g de beurre + du beurre pour beurrer le cake si le vôtre est en métal<br />
- 250 g de farine<br />
- 50 g d'amandes en poudre<br />
- 10 g de bicarbonate de soude<br />
- 1 sachet de levure chimique<br />
- 1/2 cuillère à café d'anis vert<br />
- 1/2 cuillère à café de noix de muscade<br />
- 1/2 cuillère à café de gingembre<br />
- 1/2 cuillère à café de cannelle<br />
- 2 oeufs<br />
- 1 pincée de sel<br />
- du papier aluminium <br />
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Dans une casserole, versez le miel et le beurre. Faites chauffer en prenant soin de retirer du feu à la première ébullition.<br />
Préchauffez le four à 170°C.</div>
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Dans un saladier, tamisez la farine avec la levure. Ajoutez les épices, les amandes, le bicarbonate de soude, le sel et la levure. Mélangez l'ensemble. Creusez une fontaine et versez le miel et le beurre en son centre. Mélangez de nouveau la préparation. Ajoutez le premier œuf, mélangez de nouveau puis mettez dans le saladier le second œuf. Re-mélangez.</div>
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Beurrez votre moule à cake (prenez en un d'une bonne taille) et versez y la pâte. Enfournez votre pain d'épice dans le four, à 170°C pendant dix minutes. Couvrez maintenant votre moule d'un papier aluminium et continuez la cuisson à 150°C pendant trente minutes. Vérifiez la cuisson et continuez la si nécessaire. <span style="font-size: x-small;">Ayant fait la recette avec un four récalcitrant, le temps de cuisson ne correspond exactement au temps indiqué sur la recette originale. Je vous mets ici le temps inscrit sur la fiche mais les autres recettes que j'ai pu voir sont de l'avis de mon four : il vaut mieux vérifier au couteau la cuisson de manière régulière quitte à faire cuir le pain d'épices à plusieurs reprises. Désolée de ne pas pouvoir vous fournir un temps exact.</span></div>
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Dégustez le lendemain.</div>Sybouhttp://www.blogger.com/profile/10593862659408350504noreply@blogger.com0