mardi 16 août 2011

Wall-E

(image trouvée sur www.pixelcreation.fr)

Sur Terre, la pollution est devenue telle que les humains ont fui à bord d'un axiome de luxe laissant à des robots le soin de nettoyer la surface de la planète. 700 ans plus tard, seul un de ces robots portant le doux nom de Wall-E a survécu. Il continue de s'activer, de compresser les détritus et accumule les trésors dans sa maison de métal. Parmi ces trésors, une plante, trouvée lors d'une de ses virées. Un jour, une robot (si, si, une robot) débarque: Eve. Celle-ci vient de l'espace avec une mystérieuse mission secrète. Wall-E se prend alors à rêver d'amour, comme il en regarde à la télévision et tente de se rapprocher d'Eve. Un jour, il décide de lui montrer la plante et celle-ci s'ouvre, la met dans son "ventre" puis ne fait plus rien. Le temps passe, Wall-E prend soin d'Eve qui est finalement cherchée par un vaisseau tout aussi étrange qu'elle. Le petit robot prend alors son courage à deux pinces et la suit jusqu'à l'axiome des humains, duquel elle venait. Le commandant de bord apprend qu'Eve est revenue avec succès de sa mission secrète: la vie est redevenue possible sur Terre, il est temps de rentrer.
Alors, Wall-E arrivera-t-il à conquérir Eve? Les humains accepteront-ils de laisser dans le passé la vie sur l'axiome où l'activité principale est de prendre du "bon temps" (question de point de vue) en laissant aux robots le soin de tout faire? Quelles aventures vont rencontrer les deux robots?


Mon avis:

Il faut savoir qu'en plus d'aimer le cinéma (oui, j'adore les histoires), je suis souvent conquise d'avance en voyant un Pixar et Wall-E ne fait pas exception. Il est à voir, à revoir. C'est un film ovni dans l'univers de l'animation 3D.
J'ai déjà été subjuguée par la qualité de l'image de synthèse, très finement réalisée. C'est assez rare, je trouve dans l'univers de l'animation 3D et des films en général où il arrive que le visuel soit un peu gâché par la synthèse un peu trop apparente. Les paroles sont rares aussi, les émotions passent par la gestuelle, les attitudes, les regards et j'ai été assez étonnée de voir à quel point les robots pouvaient être si expressifs en parlant finalement à peine.
C'est aussi une jolie quête de l'amour et de la reconnaissance et qui s'est avérée très émouvante. Mais Wall-E est aussi une réflexion sur le sens de la vie, sur ce qui en fait la valeur. Le choix face auquel sont les humains, la vie par procuration et facile de l'axiome et la peur de l'inconnu avec le retour sur une Terre dévastée sont autant de points sur lesquels on est amené à se positionner. Finalement, serions-nous heureux dans une croisière de luxe éternelle où nous n'aurions aucune tâche à effectuer, où tout serait fait par les robots et où les pizzas ne pousseraient pas dans les jardins (joke: je dis ça à cause du commandant de bord, persuadé que les pizzas poussent dans les champs sur Terre)?


Spoiler:

Wall-E se fait appel à la vie, à la liberté et à la simplicité, un appel à prendre un bon bol d'air pur et, à l'image de Voltaire dans son Candide à "cultiver notre jardin" non pas en se cultivant par les livres mais en vivant simplement en s'émerveillant de chaque miracle que la vie propose.

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