mercredi 27 juillet 2011

Apparition nuageuse...


Une apparition céleste... Une femme venue d'une colonne de lumière... Un clin d'oeil poétique, un appel à la suivre, un encouragement ou un simple hasard (si tant est qu'on y croit)?

dimanche 24 juillet 2011

"Femme chamane" de Lynn V. Andrews

J'avais entendu parler de Lynn V. Andrews, sans trop faire attention à son oeuvre... Puis en écumant le rayon ésotérique d'une grosse librairie du quartier latin à Paris, je suis tombée sur son livre le plus connu: Femme chamane. Je me suis sentie appelée par le livre, une profonde envie de le lire, d'en découvrir les pages. Alors, voila la review qui l'accompagne...
 
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Informations pratiques:
 
Titre: Femme chamane
Auteur: Lynn V. Andrews
Editeur: J'ai lu
Collection: Aventure secrète
Edité en 2008, première édition outre-atlantique en 1981
Nombre de pages: 250
 
 
 
Quatrième de couverture:
 
"Alors qu'elle se lance à la recherche d'un panier ancien sur les terres amérindiennes, Lynn V. Andrews, collectionneuse d'art primitif, ne se doute pas que sa vie va être bouleversée.
Sa rencontre avec une heyoka, une femme chamane, fera éclater le cadre de sa culture et ébranlera son être le plus intime.
Durant sept ans, elle sera son apprentie et recueillera l'immense savoir et les secrets dont cette vieille femme indienne est l'une des dernières détentrices.
Femme chamane livre un message essentiel à notre civilisation, qui a oublié que notre Terre mère est sacrée, et nous invite à reconquérir notre véritable pouvoir qui, seul, pourra sortir notre monde de l'impasse dans laquelle il se trouve.
 
***
 
Pendant plus de trente-cinq ans, Lynn V. Andrews a eu le privilège de travailler avec des femmes chamanes de plusieurs cultures indigènes. Ses livres reflètent l'immense sagesse que ces femmes lui ont transmise. Femme chamane a été traduit en douze langues."
 
 
 
Mon avis:
 
Voila un beau récit initiatique, une belle partie d'autobiographie retraçant le cheminement d'une femme vers le chamanisme, vers la compréhension de la voie qui était tracée pour elle.
J'ai beaucoup apprécié l'émotion retranscrite par l'écriture de Lynn V. Andrews, son désarroi face à certaines situations et j'avoue mettre totalement mise à sa place dans ce rôle de wasichu pas toujours très dégourdie. Le rapport qu'elle entretient avec Agnès Whistling Elk, sa maître, est tout aussi agréable à découvrir, à voir évoluer passant d'un mépris et d'une incompréhension assumés ou non à une belle et tendre complicité proche d'une relation mère-fille. On voit Lynn V. Andrews grandir, se révéler à elle-même et c'est très touchant.
Du point de vue de la notion de chamanisme, de la perception du monde et des esprits, ce fut intéressant. Les chamanismes sont très différents d'une culture à l'autre et certaines choses m'ont surprise (le vol nécessaire à l'acquisition du pouvoir) comme m'ont confortée dans mes réflexions personnelles (le rapport à l'alimentation notamment). Les réflexions d'Agnès sur la chasse, les explications sur les rêveurs et leurs rôles, etc méritent d'être étudiés plus longuement et tout ceci ne fait que m'encourager à me pencher sur le cas du chamanisme, du rapport avec les esprits et la Terre. La question de la féminité est aussi soulevée, avec cette idée de femmes détentrices de pouvoir. Ca m'a beaucoup fait penser à ces prêtres se travestissant pour avoir plus de pouvoir dans certaines civilisations antiques. J'ai aussi envie de me pencher plus sur le cas de July, disciple de Ruby ((l'amie d'Agnès) qui s'est faite volée l'esprit par le chaman rival de Ruby et Agnès. J'aurais aimé voir ces thèmes plus développés, plus poussés mais l'enseignement est sacré et tout ne peut être dit... et il faut savoir aussi chercher de son côté alors ce n'est peut-être pas plus mal.
Autre petit bémol, qui explique aussi en partie le premier je pense: l'action met du temps à démarrer. Les explications données avant l'arrivée chez Ruby m'ont semblé un peu longues bien qu'utiles. J'aurais préféré voir une partie moindre du livre consacrée aux prémices de l'apprentissage pour entrer directement dans le vif du sujet. Mais bon, comme je l'ai dit, c'est un petit bémol.

Conférence de Jeremy Narby sur les plantes et le chamanisme

Le site nouslesdieux.org met à disposition un podcast de l'INREES (l'Institut national des recherches extraordinaires). La conférence est menée par Jeremy Narby, un anthropologue ayant vécu quelques temps chez les Ashaninkas, en Amazonie péruvienne, et devenu depuis directeur des projets amazoniens pour l'ONG suisse Nouvelle Planète. Il est notamment l'auteur du livre Le serpent cosmique qui s'ajoute avec joie à ma wishlist spéciale lecture.
 
Au cours de ce premier séjour, il s'est frotté, entre autres, à l'ayahuasca. Il revient sur son expérience, sur la définition du chamanisme, la vision par certains peuples des esprits-animaux et de ceux des plantes, sur le rôle du chaman et fait bien sûr plusieurs passages sur l'ayahuasca et sur le fonctionnement de la rétention d'informations par les plantes. Bien sûr il n'oublie pas de nous parler aussi de ce qui fache: les problèmes actuels en Amazonie (comme la disparition des poissons, le pétrole, etc) particulièrements inquiétants et les dangers de l'ayahuasca.
 
Voila le lien pour la vidéo: c'est par là.
 
 
Mon avis:
 
On sent que cet homme fait très bien son travail: tout y est, l'expérience, la volonté de comprendre tout en gardant du recul. Il mèle la science sociale, la biologie et l'ésotérisme, et ça, ça fait du bien. Jeremy Narby montre avec pédagogie les différences entre les chamans, et la faillibilité de la définition ; explique simplement la perception que les chamans peuvent avoir des autres espèces et des esprits et le rôle que peuvent avoir l'ayahuasca et le tabac. Je trouve que c'est là une excellente introduction au chamanisme qui mérite d'être entendue. La dernière partie sur la science appuyant certaines pensées des chamans et celle sur la perception que peuvent avoir ces peuples des esprits sont tout simplement passionnantes.
Allez; la conclusion pour le plaisir : "Et peut-être que ceux qui considèrent la Nature comme un objet n'ont pas le monopole qu'ils prétendent sur la réalité des faits".

Païenne et passéiste?

Je suis païenne. Ma foi est aussi bien dirigée vers la Terre que le Ciel, et je cherche un équilibre entre Matière et Esprit. Les païens sont tournés vers la Terre, apprennent des animaux et des plantes, trouvent un enseignement dans le cycle des saisons... et ont souvent envie de retrouver certains éléments du passé de leurs croyances. Personnellement, j'ai fait des études d'histoire et trouve énormément d'intérêts à analyser le passé. Suis-je une passéiste pour autant?
 
Il me semble que le paganisme ne peut être passéiste. Sinon, il piétine, n'apprend plus que la moitié de l'enseignement que sa spiritualité et la Nature a à lui offrir. Etre tourné vers les cycles de la Nature, apprendre des ancêtres et des dieux, trouver une force dans les mythes et l'histoire n'implique en aucun cas de rejeter le présent et l'avenir. Toute spiritualité et toute quête de sens n'a de sens que si elle est vécue dans le présent et pour l'avenir. La Nature est en perpétuelle évolution, la vie également. Rien n'est immuable et tout apprend de chaque instant. Apprendre des anciens est nécessaire mais cet enseignement n'est plus rien si il ne s'intègre pas au présent, si on oublie que l'on vit au XXIème siècle. Rester bloquer dans un passé n'est pas non plus constructif, cela alimente des guèguerres inutiles, ne permet pas d'avoir conscience de la réalité sur Gaïa et empêche la préparation de l'avenir.
 
Ignorer les enseignements de ceux qui étaient avant nous est tout aussi incohérent et inconstructif. On dit souvent que l'histoire est faite pour ne pas reproduire les erreurs du passé. C'est faux. Si c'était réellement le cas, il n'y aurait plus de guerres sanglantes et inutiles, plus d'idéologies extrêmistes et tueuses d'espoir. Apprendre du passé permet de comprendre les erreurs, d'intégrer ce qui a déjà été compris pour mieux avancer, pour passer une autre marche dans l'évolution. On refait l'expérience mais peut se nourrir de ce qui a déjà été construit. Les contes, les mythes et les anciens ont compris bien des choses, c'est pure ignorance de nier leurs sagesse et savoirs. Tout comme tourner le dos à la Nature parce qu'on vit au milieu du béton n'a pas de sens: tout ce qui est inscrit dans les livres et enseigné par la Nature. Nous, nous passons à coté de bien des choses, nous bercons d'illusions et de prétention en prenant les anciens pour d'obscures ignorants. Ils savaient des choses importantes, différentes parfois mais importantes tout de même. Une vie simple est parfois plus riche en enseignements qu'une vie trépidante mais creuse.
 
Le mieux ne serait-il pas de trouver un équilibre entre tout cela? De reconnaître que le passé et le futur ont la même importance quand il s'agit de vivre et donc expérimenter et apprendre du présent? C'est en tout cas la voie temporelle qui me semble la plus sage dans un monde si fou et dans la dualité apparente que nous vivons.

Animus et anima

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Jung décrit la part masculine et la part féminine de chacun par les noms respectifs de animus et anima. Le premier se vit dans l'action, dans le mouvement et le courage, le second se ressent dans l'intuition, l'accueil et le partage.
 
Petite, j'étais dans le déni de mon anima. Je ne voulais que l'action, me sentais exploratrice, pirate puis guerrière. Je créais et affrontais. J'étais aussi dans un rapport dur avec mon corps, voulant l'éprouver et en tester les limites. Tout était prétexte à l'action, la découverte et chaque chose me paraissaient établie. Tout était accompagné de principes moraux établis et déterminés et "faire la chochotte" m'était insupportable, m'aurait détourné de cette quête. Cette phase a duré jusqu'à la fin de mon adolescence. J'avais bien sûr un besoin d'échange mais tout était tranchant, dur et combatif. Je cherchais à trouver de la douceur venue des autres mais imaginer que je puisse moi-même l'être semblait pure folie. Tout ce qui avait très à la féminité me paraissait niaiserie et je ne pouvais le comprendre, ou plutôt l'accepter en moi.
 
Plus tard, en rencontrant l'homme que j'aime, en allant mieux aussi j'ai découvert chez moi un besoin de partager, de douceur. Un peu avant aussi, quand je sortais peu à peu des méandres de mon adolescence, quand je cherchais à aider ceux qui étaient passés par les même phases difficiles que moi. Là, tout ne devait être que douceur, échange et tout aspect actif et tranchant en moi a été refoulé. Seules mes idées tranchées et ma sexualité me rappelaient à mon animus. Peu à peu, j'ai renié ce qui restait de mon animus alors que je croyais m'être approché de l'équilibre, chose que j'avais surtout fait avant de chercher à me sentir mère, donc pendant deux ou trois ans, entre mes 16-17 et 19-20 ans en somme.
 
Aujourd'hui, je reprends cette quête d'équilibre, après avoir vécu la présence trop forte de mon animus puis celle de mon anima, je commence à comprendre... J'avais compris certaines choses, l'androgénéité de l'âme notamment, de par ma sexualité, mon expérience de vie et les discussions avec les proches... Puis j'ai eu peur, peur parce que je n'ai vu que l'aspect négatif de l'animus après n'avoir vu que celui de l'anima petite. Aujourd'hui, je suis face à cette nécessité d'accepter les deux aspects de mon âme, cette complémentarité de ma masculinité et de ma féminité. Ne serait-ce que pour créer et pour préparer l'avenir, pour vivre le présent, il est bon d'être dans cet équilibre, dans ce principe actif et fécondant de l'homme et cette part accueillante et douce de la femme. Cela me fait penser aux amazones, ces femmes qui assumaient pleinement leur part d'animus, vivaient pleinement l'action et d'une certaine façon étaient alors plus femmes que celles qui reniaient cette part d'elles-même. Là où est la difficulté, c'est de ne pas tomber d'un extrême à l'autre, de ne pas refouler une part de soi... et ainsi devenir une femme sauvage, sage et honnête avec elle-même, ayant pleinement conscience de son âme.

L'amour ou la peur?

«Toute action entreprise par les êtres humains est fondée soit sur l'amour, soit sur la peur, et cela ne se limite pas aux relations personnelles. […] Chacun des choix que tu fais librement, tout cela vient de l'une des deux seules pensées possibles: une pensée d'amour ou une pensée de peur.
La peur est l'énergie qui contracte, referme, court, cache, entasse et blesse.
L'amour est l'énergie qui s'étend, s'ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit.
La peur enveloppe nos corps dans les vêtements, l'amour nous permet de rester nus.
La peur s'accroche et se cramponne à tout ce que nous avons, l'amour donne tout ce que nous avons.
La peur retient, l'amour chérit.
La peur empoigne, l'amour lâche prise.
La peur laisse de la rancœur, l'amour soulage.
La peur attaque, l'amour répare.
Chaque pensée, parole ou action humaine est fondée sur l'une ou l'autre émotion. Tu n'as aucun choix à cet égard, car il n'y a pas d'autre choix. Mais tu es libre de choisir entre les deux.»

Neale Donald Walsch, Conversation avec Dieu, Tome 1

Qu'est ce que la magie?

Je ne fais pas encore de magie rituelle (j'aimerais pourtant) pourtant la magie est essentiel dans ma vie. Souvent, on peut lire des textes réduisant la magie à cette magie rituelle... Pourtant, pour faire de la magie, on n'a en rien besoin de faire ce genre de pratique. Petite explication...
 
Décortiquons simplement le groupe de mots "la magie". En langue des oiseaux, on entend "l'âme agit". La magie ne serait donc que l'action de l'âme. Quand je sens que je suis en accord avec mon âme, j'ai personnellement l'impression d'être dans le coeur (en positif comme en négatif), en harmonie avec ma nature profonde. L'âme implique aussi une dimension spirituelle, une osmose avec l'infini et le Tout, chose que l'esprit peut s'appliquer à nier.
 
Faire de la magie serait donc laisser son âme s'exprimer, que ce soit dans une idée de création ou de destruction d'ailleurs. A partir du moment où on laisser notre âme agir, on devient magicien. En ce sens, limiter la magie à la sorcellerie me semble une erreur. Quand on fait un tirage de tarot, qu'on magnétise, qu'on met des étoiles dans les yeux des gens en leur racontant des beaux contes, quand on fait une prière, qu'on crée, qu'on danse, qu'on fait quelque chose qui nous met en accord avec nous-même et qui implique une notion de reliance avec l'Univers et le Tout (même sans forcément le savoir vraiment), on fait de la magie. L'expression "mettre de la magie dans la vie de quelqu'un" me semble donc plus correct... Et la sorcellerie n'est qu'un pan de la magie, magie qui elle-même connait un équilibre puisque tout est Un, que chaque aspect trouve son contraire dans le Tout. Nous sommes donc tous des magiciens en puissance (puits-sens).
 
 
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La Lumière sans l'Ombre?

Depuis quelques années maintenant, je m'intéresse à l'ésotérisme. Au cours de ma quête de la Vérité et de mon envie d'aller vers le Tout, j'ai pu ressentir l'appel de la Lumière. Venir à elle a été pour moi une évidence, une logique du coeur couronnant ma façon de voir la vie et de me représenter mon rôle dans la Matière. Une fois qu'on a pu rencontrer la Lumière, cet Amour sans limites qui nous submerge, nous enveloppe et transcende, on ne peut qu'avoir envie de la répandre, de rendre le monde plus beau, plus juste et surtout plus aimant. On a aussi envie d'avoir confiance, confiance en ce que la vie peut nous réserver et la foi que tout ira pour le mieux.
 
Au début, j'étais d'ailleurs un peu fluffy, travaillant à être tout le temps dans le déni de ma part d'Ombre, que ce soit ma volonté, mes peurs ou ma rage. Mes expériences énergétiques et psychologiques avec l'Ombre ont été rebutantes, effrayantes aussi. J'avais envie de me voiler la face et de refuser cette rage qui me caractérise depuis toute petite. Avec le temps, j'ai appris que réagir comme ça était de la simple hypocrisie et ne me mènerait à rien. On doit parfois passer par l'Ombre, ne serait-ce que pour avoir une meilleure compréhension du monde et de soi, pour protéger ceux qui doivent l'être (faire peur pour protéger n'est ni totalement bon ni totalement mauvais en soi) mais aussi pour saisir la véritable profondeur du sens de l'Amour inconditionnel. Ma rage, mes peurs souvent irrationnelles et mon esprit critique sont des freins vers l'Amour mais ne sont en rien une malédiction (bon, à part les peurs qui ne sont au final que des illusions): je préfère utiliser cette part de moi qui m'irrite et me caractérise en partie de manière positive, constructive. Plutôt que de cracher, de déverser un flot de haine, je cherche à utiliser cette énergie en proposant des alternatives, en créant et en protégeant. Mais nul n'est parfait... et ce n'est pas toujours facile de travailler sur sa part d'Ombre.
 
Enormément de gens intéressés par l'ésotérisme et la Lumière sont dans le déni de cette part d'eux-même, de cette part de rage, de volonté et de haine, cette part d'attrait pour le "Mal" aussi. Chacun semble s'évertuer à fermer les yeux sur un pan de son être et croit ainsi devenir meilleur. Certes, on se sent dans l'Amour, on aime et on baigne dans les énergies du M mais on n'atteint jamais vraiment le O, l'Unité. On reste enfermé dans une illusion d'Amour inconditionnel, persuadé d'avoir tout compris... sauf qu'en fermant les yeux, on ne peut pas vraiment regarder et apprécier la Lumière me semble-t-il. Chacun a des compréhensions à avoir au cours d'une vie. Si atteindre l'Amour inconditionnel était aussi simple et ne nécessitait pas de vivre une part de soi désagréable, pourquoi vivre? Tout l'apprentissage serait déjà effectué! Mon homme avait utilisé une image pour décrire cela: c'est comme être sur un ballon, c'est agréable et on a l'impression de voler mais si on ne va pas détacher ce ballon (en l'occurence si on ne connait pas non plus d'involution), on ne pourra jamais s'élever plus. L'Amour inconditionnel implique l'Amour du Tout et de tout ce que cela inclue, cet amour ne connait pas de limite, ne connait pas de barrières et nécessite l'acceptation de l'autre: chacun a son chemin d'évolution, chacun est sur un plan qui lui est propre et la Vie est sacrée. Je ne prétends pas être dans l'Amour inconditionnel, comme je l'ai dit, je suis beaucoup trop critique, rageuse et certaines choses se heurtent à mes valeurs et m'empêche d'apprécier la grandeur des gens comme il se doit. J'ai failli connaitre cet amour, l'est frolé sans pour autant m'y plonger en totalité. Pourquoi? Par peur. J'ai la sensation que mon corps ne supporterait pas cet élan du coeur, cette explosion de lumière et de Lumière et que je n'y survivrais pas. C'est un tort, mais la peur rend souvent idiot. La peur, de manière générale, est avec le mental (ils sont très liés) l'épreuve de ma vie.
 
A propos de la peur, voila un texte inspirant et inspiré (Dieu, c'est avant tout le principe divin, pas forcément le Dieu des monothéistes)... Si après tout notre seule véritable peur était celle de notre Lumière intérieure?

"Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au delà de toutes limites, c'est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus. Nous nous posons la question: "Qui suis-je, moi, pour être brillant, talentueux et merveilleux?". En fait, qui êtes vous pour ne pas l'être. Vous êtes un enfant de Dieu. Vous restreindre et vivre petit ne rend pas service au monde. L'illumination n'est pas de vous rétrécir pour éviter pour éviter d'insécuriser les autres, nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous, elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus: elle est en chacun de nous, et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres."
Nelson Mandela, extrait de son discours d'investigation à la présidence de l'Afrique du sud en 1994.

L'oeuf de Christophe Colomb

"C’est l’histoire de l’oeuf de Colomb, telle que la rapporte la légende.  Le grand navigateur, de retour chez lui après avoir découvert l’Amérique, dînait chez un grand d’Espagne.  Autour de la table, il entendit quelqu’un murmurer que son exploit était en réalité à la portée de tous.  Il se fit alors apporter un oeuf et défia tous ceux qui étaient autour de la table de le faire tenir debout sur une extrémité.  L’oeuf passa de mains en mains, mais aucun des convives ne trouva la solution.  Avec un petit sourire malin, Christophe Colomb reprit l’oeuf et le toqua légèrement contre son assiette.  L’oeuf tint sans problème en équilibre.  Chacun alors de s’écrier: ce n’était que ça? Ça n’était pas bien difficile!
-    Sans doute, répliqua Christophe Colomb avec un petit sourire ironique. 
Mais encore fallait-il y penser !"

Je suis une ignorante

Il est des domaines dans lesquels savoir un peu peut amener à l'illusion de savoir tout... un peu comme on peut avoir l'impression d'avoir une haute compréhension d'un loisirs en ne l'ayant pratiqué que quelques fois. L'ésotérisme est de ces domaines. Bien sûr, il s'agit de bien plus qu'un loisir, c'est davantage une philosophie mêlée de science : une volonté d'expliquer le monde en s'appuyant sur l'expérience vécue mais aussi sur les théories de nos prédécesseurs et celles que nous nous forgeons au fur et à mesure de nos avancées.
Cependant, dans un domaine aussi complexe visant à obtenir une explication du monde, matériel comme immatériel, à une recherche de la Vérité (l'unique, la grande, celle qui peut obtenir une majuscule de noblesse), peu de choses sont sûres. Là, le "Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien" de Socrate devrait pouvoir prendre tout son sens. Nous ne sommes que des humains, limités dans notre perception du monde et de nous-même, en constant équilibre entre la recherche de Vérité et notre incapacité à sortir totalement de l'illusion. En conséquence, la logique voudrait que nous restions humbles et assumions notre ignorance. Au lieu de ça, certains se targuent d'en savoir un peu plus que les autres, s'offusquent parfois quand un autre les contredit et fuient quand il s'agit de faire face. Leur Ego les dépasse et oublie qu'il s'appelle aussi Egaux, rappel qu'ils ne valent guère mieux que le voisin. Je critique ici mais suis malgré tout, et d'autant plus par ma critique (c'est tout de même prétentieux de faire ça, non? mon ascendant Vierge me joue décidément la vie dure ^^), dans le même cas : si j'ose m'exprimer, c'est qu'au fond, je pense savoir au moins cela.
 
Il y a quelques années maintenant, j'avais lu sur un blog une vision du monde qui m'avait paru très pertinente et tout à fait consciente de nos limites. Je ne me rappelle malheureusement pas le nom de la blogueuse en question...
Elle avait employé la vision d'une sphère aux multiples facettes entourant le monde. Chaque facette est la vision du monde qu'a un être vivant. Nous avons, à la limite, une vague idée de ce que le voisin peut voir sur sa propre facette mais sans en voir la profondeur, la complexité et la beauté. Notre facette n'est pas forcément figée (pensez à une bulle de savon dont les couleurs évoluent en fonction de la lumière et de l'angle avec celle-ci frappe la bulle) et évolue avec nos apprentissages et expériences. Dans un certain sens, chaque vie permet d'explorer une nouvelle facette, d'aborder un nouveau point de la dualité, me semble-t-il... puisque notre vision du monde est liée à notre manière de vivre et de comprendre cette dualité. Quoiqu'il en soit, cette vision limitée à une unique facette nous empêche de voir que la Vérité est une sphère composée de multiples facettes... et qu'ainsi, le voisin ne peut avoir totalement tort quand il s'exprime sur sa vision de la Vérité.
 
Effectivement, certaines choses sont concrètement vérifiables si tant est qu'on les expérimente un peu, qu'on se documente... mais la Vérité ultime, celle qui fait toute chose, elle, nous dépasse, nous transcende et nous, nous ne pouvons qu'en saisir une infime partie et avouer, sans rougir, ne rien savoir d'autre que ce que nous sommes capables de comprendre... et parmi ces choses que nous pensons savoir, il y a sûrement une partie qui n'est qu'illusion et sera peut-être démentie plus tard.

Boucles d'oreilles Aum

Le son est primordial dans ma pratique et dans ma vision de la création. La musique, les sons et les mots sont donc des fondamentaux de ma pratique ésotérique et énergétique.
 
On raconte dans de nombreuses traditions que le son a été l'impulsion de vie, que l'origine du monde tient à une parole ou un chant... Le son est vibration et cette vibration s'ancre dans l'énergie, a une portée qui nous dépasse. On la sent parfois en parlant ou en chantant. Pour ceux qui veulent aller plus loin, le Dr Emoto a fait des recherches sur l'impact des mots et de leur vibration sur l'eau. Les cristaux formés sont en réelle adéquation avec l'intention que ces mots portent.
 
Le Aum, son primordial chez les Hindous, est à l'origine de tous les autres. Il est la base de toute parole, de tout son., et est utilisé dans de nombreux mantras. Il a donc été naturel de le porter à mes oreilles.
 
http://img641.imageshack.us/img641/8183/bouclesaum.png
http://img718.imageshack.us/img718/5232/dscn6213.jpg

Tutoriel: pendentif Déesse-Mère pour les lunes rouges

N'ayant pas de bijoux particuliers à porter pour célébrer mes lunes rouges, je ressens une légère frustration... et j'ai de la fimo bordeaux et de la couleur chair claire qui ne demande qu'à être utilisée pour rendre dommage au principe féminin ainsi qu'à la purification et à la fécondité (physique et artistique) rappelées lors de ce moment particulier du mois...
 
Autant vous prévenir tout de suite, je n'ai pas des doigts particulièrement doués et le tutoriel est uniquement un apport technique. Vous pouvez donc tout à fait faire beaucoup mieux que moi en le suivant.
 
http://img69.imageshack.us/img69/7993/dscn6200.jpg Pour cela, il vous faut:
- de la pâte fimo rouge et tout la déclinaison de possiblités que cela inclue (foncée, primaire, pailletée, etc)
- de la pâte fimo d'une autre couleur
- un couteau
- une tige de fer pour boucles d'oreille ou du fil de fer fin et une pince non-coupante
 
 
http://img96.imageshack.us/img96/8623/dscn6203s.jpg Déjà, il faut couper un bout assez grand de pâte polymère (ou pâte fimo) rouge et un plus petit (beaucoup plus petit) de l'autre couleur.
 
Ici, vous voyez deux morceaux rouges et un assez gros de couleur chair. Ne faites pas attention, je faisais des boucles d'oreilles en même temps.
 
http://img848.imageshack.us/img848/1307/dscn6204c.jpg Jusque là, rien de bien compliqué.
 
Ensuite, faites des boudins épais avec la pâte rouge, rappelant un peu une forme de pavé. Aplatissez légèrement une des extrémités du pavé, aussi bien sur le dessus que sur les côtés. Le but est de former le corps et la pointe de celui-ci.
 
http://img580.imageshack.us/img580/9426/dscn6207.jpg  
 
<= Au final, ça doit avoir cette forme là.
 
 
 
   
Maintenant, la partie la plus difficile. Prenez votre couteau et séparez en trois l'extrémité qui n'a pas été modelée. Formez une tête ronde avec le bout du milieu et des bras courbés et relevés sur le côté de la tête avec les deux morceaux sur les côtés.
 
Là, on se repose. Prenez le bout de pâte Fimo d'une couleur différente que vous avez coupé au début. Faites en un "serpent" comme disent les enfants: un genre de boudin très allongé et fin.
Faites une spirale avec en essayant de garder un peu d'espace et de relief. Pas comme moi... Désolée, là, je n'ai pas fait de photo.
 
Une fois cela fait, plantez le fil d'attache à boucles d'oreille (le fil droit sur la première photo) dans la tête.
Dis comme ça, ça fait violent...
http://img853.imageshack.us/img853/2678/dscn6212n.jpg
Il ne reste plus qu'à mettre votre pendentif au four pendant 30 minutes, à 110°C. 
Laissez refroidir. Puis à passer un fil à travers la boucle de l'attache.
 
Voila, votre pendentif représentant la Déesse et "spécial lunes rouges" est fait. Il ne vous reste plus qu'à le mettre.

Du cercle à la spirale


http://haanheiv.h.a.pic.centerblog.net/npkgk3it.jpg

Voila un exemple de cette roue. Cette roue marque les temps forts de l'année dans la Nature : les solstices et équinoxes mais aussi le coeur des saisons avec les fêtes principales dont la fameuse Halloween ou Samhain.
Cette roue donne aussi une symbolique au temps qui passe, avec l'idée d'un éternel retour comme dans beaucoup de paganismes et avec une prédominance du symbole du cercle (dont je parlerais plus tard de manière plus développée).
 
Oui mais voila, l'ouroboros, ce fameux serpent qui se mord la queue, empêche l'évolution. L'éternel retour en question est en fait une illusion et seules l'incompréhension d'un évènement et la peur de le dépasser entraîne la création de ce cercle fermé.
 
Chez les Grecs et les Hébreux, le O, lettre même symbole du cercle, est présente sous deux formes:
 - le o fermé: omicron chez les Grecs et samech chez les Hébreux
 - le o ouvert: oméga (grec) et ayin (hébreu)
http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQdrjJ9Xxxubfllv6v_u27WB4Lhqm4wT010RjBnAOe9C6_ZYLFu5w
 
Le o fermé, comme je vous l'ai dit est lié à l'ouroboros. Ce serpent qui se mord la queue a de nombreuses significations (je pense que je ferais un article sur lui aussi). Il implique l'éternel retour, l'involution aussi puisque rien ne change et tout revient à la situation de départ. Le monde est immuable, certes, mais la vie et les situations également. Hors, affirmer que chaque année est la jumelle de la précédente est une illusion : certes, les saisons reviennent et la Nature nous y enseigne des faits en rapport directs (renouveau, purification, cueillette des fruits de l'année, etc). Là, je parle au niveau de la roue de l'année mais cette situation s'applique aussi à notre quotidien hors roue : problèmes personnels divers, quand on reste enfermé dans une situation par peur de se planter, par peur de passer à côté par exemple. Là, on est dans l'illusion et on passe à côté de nos aspirations. On est prisonnier du cercle parce qu'on n'en voit qu'un aspect. Si on vit, c'est pour évoluer après tout, non? 

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Alors, là, on prend un risque mais c'est aussi une chance. Ce risque, c'est celui de passer d'un point de vue "à plat" à un point de vue "en perspective", on prend le risque de passer de omicron à oméga et celui de voir la roue de l'année comme une spirale dont chaque tournant suit la ligne du précédent. On passe d'un serpent se mordant la queue à un escalier en colimaçon. Comme celui qui voit un éléphant de face ne l'imagine pas d'un autre point de vue, celui qui en fait le tour en saisi toute la dimension, tout l'aspect et toute la beauté. Là, c'est pareil. Vu du dessus ou du dessous, la roue de l'année est un cercle fermé. Si on le regarde dans l'espace plutôt que sur une feuille, il n'est plus cercle mais spirale. Là, deux possibilités : s'élever ou descendre mais qui creuse le sol peut planter la graine et faire éclore ses projets. Il est donc tout aussi important de semer que d'éclore.
 
Alors oui, chaque marche (ou plutôt saison) rappelle la marche de l'étage au dessus, donne le même enseignement mais suivant que l'on soit dans un cercle fermé ou ouvert tel une spirale, l'enseignement évolue, gagne en intensité et en subtilité. Prenons donc ce risque, ou plutôt cette chance, de changer de perspective pour se rendre compte que ce cercle donne lieu à mille et une possibilités et que l'apprentissage qu'il nous donne est bien plus profond et élevé à la fois qu'on veut bien le croire.

Consommer "écolo"?

J'ai l'impression désagréable que pour être écolo aujourd'hui, il faut consommer encore plus que les autres... Incohérence quand tu nous tiens: utiliser plus les ressources de la planète (sans en avoir vraiment besoin) pour moins les consommer... Oui, oui, ça ne tient pas debout.
 
Je ne dis pas ça pour le prix du bio en boutique (quoique, niveau céréales en vrac par exemple, on a moyen pour en avoir largement moins cher qu'en grande surface pour des céréales sur-additionnés et conventionnels ; et il existe pas mal de moyens pour manger bio sans trop-trop se ruiner une fois installé (oui, difficile à gérer en engagement dans une amap quand on est étudiant et qu'on ne vit jamais au même endroit))... je dis ça parce que dès que quelqu'un parle dans les médias d'écologie pour Mr et Mme Toulemonde, c'est pour dire "c'est nouveau, achetez!".
Que ce soit pour acheter un super gadget qui au final ne sert à rien ou une machine super technologique pour un truc finalement bête comme chou, on nous incite toujours plus à consommer, sous un prétexte de "croissance verte" et toujours avec une obsolescence programmée en vue. Ca ne vous parait pas stupide vous, d'acheter donc de fabriquer avec les ressources de la Terre, pour moins consommer les ressources de la Terre?
 
Surtout que parfois, ces produits miracles consomment plus et/ou pire que les produits de base.
 
Prenons au hasard l'exemple d'une poubelle présentée ce matin à la télé: l'idée est de mettre les déchets organiques dans la poubelle, d'appuyer sur un bouton pour lancer la poubelle qui déshydrate les aliments pour en faire des "chips" et ainsi réduire la prolifération de bactéries. Si j'ai bien compris, on achète pour réduire tout en consommant de l'énergie pendant quasi une heure, chose que ne fait pas une poubelle classique. Quand à réduire la quantité de déchets, ça reste un leurre et ça nous empêche de prendre vraiment conscience de la quantité qu'on peut jeter...
 
Maintenant, le bioéthanol. Le principe: remplacer l'essence et le gazoil par un mélange d'alcool naturel végétal et d'essence pour ne plus dépendre autant de l'industrie pétrolière. Jusque là, ce pourrait être une bonne idée pour remplacer les carburants basiques ou avoir des "fausses cheminées" (vous savez, les cheminées qui ne chauffent pas au bois mais font des flammes aussi)... sauf que... sauf qu'un plein de 4x4 au bioéthanol nécessite 204kg de maïs ce qui pourrait nourrir une personne pendant un an! Entre manger et rouler, il faut choisir. En plus de ça, les "biocarburants" n'ont rien de bio ni d'écolo: ils nécessitent une telle quantité de pesticides et demandent tellement d'énergie pour être transformés que les utiliser est à peine meilleur pour la planète que de consommer de l'essence. Les prix flambent, les agricultures spécialisées s'étendent: résultat, se nourrir devient de plus en plus difficile et à terme, les cultures vivrières vont encore subir le contre-coup. On a suffisamment à manger pour tous sur Terre mais la répartition est mal faite et le bioéthanol y contribue...
 
En fin de compte, acheter écolo nécessite un peu de réflexion avant : la "croissance verte" ne l'est pas pour tout le monde et est souvent emplie d'incohérences...

Les marronniers et leurs bizarreries estivales

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En été, les marronniers sont assez bizarres, comme si leurs feuilles semblaient brûlées par endroit quand on les regarde du dessus. Sur la photo ci-dessous, on peut voir qu'elles sont un peu transparentes à la lumière et qu'elles semblent parsemées de points marrons... Ce phénomène est récent: on l'a vu en Europe pour la première fois il y a à peine plus de 20 ans.

 
Alors, quelle est l'explication? Maladie? Parasite? Bizarrerie de l'essence? Brûlures?
 
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En réalité, les marronniers se transforment le temps de quelques semaines en véritable nurserie! Et ce, plusieurs fois pendant l'été.
 
Un papillon de nuit, la teigne minière du marronnier pose ses oeufs sur le dessus de la feuille après avoir batifolé dans les airs (un peu comme l'envol des fourmis pour la reproduction). Trois semaines plus tard environ, les oeufs éclos. La chenille entre alors dans la feuille pour se nourrir de celle-ci et absorbe alors une partie importante des nutriments de l'arbre. Une fois que la feuille est totalement dévorée... les marronniers se retrouvent alors "nus" bien avant l'automne. Une fois les chenilles devenues papillons de nuit, elles mesurent un peu moins de 5 mm...
 
Sur cette dernière photographie, vous pouvez distinguer (les chenilles sont dans la feuille et les faire sortir ou couper la feuille les tueraient donc je ne peux pas vous donner d'images plus distinctes...) les chenilles: ce sont les petites traces blanches sous les tâches brunes qui ressemblent à des grains de riz (on en voit bien une en haut au milieu de l'image).
 
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"Super size me" de Morgan Spurlock

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Morgan Spurlock est ce qu'on appelle un indécrottable masochiste. Suite au procès lancé par deux jeunes filles obèses contre la firme la plus connue de la junk food, il se lance un grand défi: vérifier la nocivité des menus McDo en étant son propre cobaye. Les modalités: manger dans ces restos de fast food à chaque repas, pendant un mois et accepter le menu Super Size dès qu'il est proposé. Il se fait suivre par de nombreux médecins qui confirment sa bonne santé de départ puis, au fur et à mesure du régime, il voit sa santé se réduire à peau de chagrin... jusqu'à être prié par son médecin d'arrêter tout de suite son régime hypercalorique s'il veut garder son foie! Et Spurlock continue, jusqu'au bout quitte à en devenir malade. Un vrai maso, je vous avais prévenu!
 
Mais le régime draconien qu'il s'impose s'accompagne aussi d'une enquête auprès des institutions, de la firme en question, des gérants de cantines scolaires, etc. Les chiffres tombent, les recherches médicales aussi  et ils sont alarmants. Les stratégies marketting sont étudiées... mais aussi la diététique: les ingrédients sont décortiqués... du moins, on essaye puisque le nuggets reste un aliment mystère.
 
Pour voir la vidéo du film, la playlist est par ici!
 
Alors, oui, depuis, McDo a retiré son Super Size aux USA, à insérer des aliments "bio" (attention, le bio n'est pas forcément une garantie et chez McDo, c'est ni plus ni moins qu'un élément marketting pour moins faire parler sur les produits hydrogénés, le sucre, le gras, les OGM et additifs ajoutés au menu) et à afficher clairement sur ses produits les "apports" diététiques... mais soyons honnêtes, ce n'est pas parce qu'un sportif fait de la pub pour une marque de fast-food qu'on y trouve des bons petits plats garants de bonne santé. Ce n'est que du marketting.

Méthode d'utilisation des plantes en phytothérapie

La phytothérapie est le soin par le végétal. Les plantes sont utilisées sous de nombreuses formes et je vais tenter de vous en présenter certaines. Attention cependant: ce n'est pas sans danger et il est bon (je dirais même essentiel) de se renseigner auprès d'un professionnel sur la toxicité d'une plante avant de l'utiliser (par exemple, le millepertuis ne s'utilise pas n'importe comment: certaines parties sont toxiques et  en tisane il dissipe l'effet de la pilule... comme quoi, une plante aussi efficace (et dans de nombreux domaines) peut aussi avoir des contre-indications). Je présente ici des méthodes pour l'utilisation de plantes sèches et fraiches. Je présenterais plus tard la méthode pour l'utilisation d'huiles essentielles et la méthode de leur fabrication.
 
 
L'infusion
Il s'agit tout simplement de mettre les plantes séchées utilisées dans une boule à thé, de la plonger dans un bol et de verser dessus de l'eau chaude. Il ne reste plus qu'à laisser infuser pendant 3 à 4 minutes et à boire. Parfois, pour les cures, l'infusion est à faire pour un à plusieurs litres d'eau.
 
La décoction
Dans ce cas, on plonge les plantes dans une casserole d'eau froide. On porte l'eau à ébulition et on laisse chauffer encore 5 à 10 minutes. On laisse un peu tiédir pour ne pas se brûler lors de la prochaine étape. Il suffit alors de passer la préparation au tamis ou de la filtrer avec un tissu puis de boire la préparation selon la posologie.
 
La gélule
Il s'agit simplement de mettre les plantes dans des gélules, végétales ou animales. Pour cela, il faut utiliser une machine: la machine à capsule. Pour l'utiliser, on achète des gélules, on les ouvre et les incorpore dans la machine. On les remplit de plante en poudre et on les tasse. Enfin, on referme la machine pour faire clipser les gélules. Attention: les gélules sont en gélatine donc les végétar/liens doivent faire attention à bien prendre des capsules en gélatine végétale.
 
La macération (à froid)
Pour cela on utilise environ 200g de plantes séchées et un litre d'huile (l'huile d'olive et de tournesol sont très bien). On place les plantes et l'huile dans un pot fermé hermétiquement, stérile. On le laisse ainsi pendant 3 semaines en le retournant de temps à autre. Une fois le temps passé, on filtre l'huile obtenue à l'aide d'un papier ou d'un tissu et on verse l'huile dans une bouteille ou un pot teinté afin de ne pas laisser échapper les principes actifs. On utilise cette huile de manière cutanée.
 
L'alcoolat.
On plonge des plantes fraiches dans une quantité d'alcool à 90° égale à la quantité de plantes dans un pot hermétique et stérile. On laisse infuser pendant environ une semaine en retournant de temps en temps le pot puis on filtre son contenu dans un récipiant hermétique. L'alcoolat se conserve peu de temps. Pour les plantes ayant une forte absorbtion, on rajoute la moitié de la dose d'alcool déjà mise ou on la double (là encore, il faut se renseigner sur la plante en question et adapter la posologie).
 
La teinture.
On laisse macérer la plante dans de l'eau, de l'ether ou de l'alcool à 60°, à 70° ou à 80°, tout simplement. Les dosages sont de une dose de plante pour 5 d'alcool.
 
Le sirop.
On verse 2 cuillères à café de plantes sèches et 20cL d'eau bouillie (ça se dit?) dans une casserole. On laisse infuser environ vingt minutes puis on filtre l'ensemble dans une nouvelle casserole sur feu doux. On ajoute alors 200g de miel tout en remuant régulièrement pour ne pas faire de "pâté". Une fois cela fait, on verse dans une bouteille la préparation.
 
Le cataplasme.
On laisse tremper les plantes (toujours sèches) dans une solution antiseptique (alcool, antiseptique pharmaceutique). Ensuite, on les filtre, on les broie puis on les incorpore dans une gaze que l'on place sur la zone à traiter. On recouvre ensuite d'un tissu qui maintient le cataplasme en place.
 
La poudre.
Dans de nombreuses utilisation, mettre les plantes en poudre est nécessaire. Pour cela, on utilise un mortier, tout simplement
 
 
Sources extérieures:

Listes One Voice des marques ne testant pas sur les animaux

Quand nous achetons un produit cosmétique, bien souvent, nous participons à la vivisection: la torture d'animaux au nom de tests scientifiques. Pourtant, des techniques alternatives et plus fiables existent pour garantir la sécurité de notre peau, comme la culture de cellules par exemple. Officiellement, en 2013, ce massacre prendra fin mais les institutions semblent vouloir reculer toujours plus l'échéance de l'application concrète de cette mesure: et oui, le lobbying, ça rapporte plus que l'éthique.
On pense aussi souvent éviter d'imposer la vivisection à des animaux (chats, chiens, lapins, singes, cochons, rongeurs, etc) en achetant des produits étiquetés "non testés sur les animaux". Malheureusement, en les achetant, on se fait souvent abuser: le produit fini n'est pas testé mais les produits de base le sont!
 
 
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Voila les deux fichiers pdf One Voice indiquant quelles marques sont "clean" et lesquelles ne le sont pas.
 
par produits
par firmes

"Notre poison quotidien" de Marie-Monique Robin

Visionnable ici.
 
Le mot "poison" semble être fort mais en visionnant ce documentaire, on ne peut appeler le contenu de notre assiette autrement. Marie-Monique Robin mène l'enquête sur les pesticides, additifs et autres poisons ajoutés à nos aliments; pose les questions qui fâchent aux scientifiques, aux institutions décidant de notre capacité à ingérer telle quantité sans danger, etc. On est mis face à l'évidence: les marges établies sont arbitraires, les doses se cumulent... et nous, on s'empoisonne avec le sourire en prime.
Au fait, le test établissant la dose journalière admissible est le même que celui utilisé pour vérifier la toxicité des produits ménagers (type eau de javel, liquide vaisselle...)... on attend donc que 50% des animaux meurent et que la moitié des survivants souffrent d'handicaps graves pour se rendre compte que, oui, boire de l'eau de javel peut être mauvais sur la santé... et au final ajouter que ce test étant effectué sur des animaux réagissant de manière différente selon l'espèce, on ne peut pas établir réellement les effets et le danger effectif de nos produits ménagers...

"La belle verte" de Coline Serreau

Visionnable ici.  (désolée pour la qualité d'images qui laisse parfois à désirer... et les sous-titres mais c'est la seule vidéo entière et sans interruption que j'ai pu trouvé)
En 1996 sort une utopie au cinéma: La belle verte, un film de Coline Serreau avec elle-même et Vincent Lindon.
Un film utopiste et plein d'espoir, une poésie des temps modernes au service de l'écologie... sortit quelques années trop tôt. A voir et à revoir d'urgence.

L'histoire:

Sur une planète jumelle à la Terre, l'assemblée annuelle a lieu. Une femme déclare qu'il est temps d'envoyer quelqu'un sur Terre: personne n'y a été depuis 200 ans. Personne ne semble vouloir aller sur cette planète "arriérée" vivant encore en plein air industriel... sauf une femme qui finit par se dévouer. Cette femme, en quête d'elle-même et de ses racines terriennes, découvre alors un monde pollué, où la nourriture est rendue immangeable... Elle se rend alors dans une maternité et y rencontre un médecin "qui n'a rien compris" et s'apprête à changer sa vie.